Dieu est toujours là pour montrer la voie du pardon

Célébration des anciens combattants à Biache

Un an après les célébrations du centenaire de la Grande Guerre, l’euphorie semble quelque peu retombée. Quelques fidèles, mais aussi les Anciens Combattants, la municipalité de Biache et l’Harmonie la Renaissance étaient toutefois présents au rendez-vous, pour commémorer ce 11 novembre, comme ils le font depuis de nombreuses années.

 

Après une entrée en procession des porte-drapeaux, des anciens combattants sous la présidence de l’abbé Jean-Claude Facon, l’accueil a rappelé que le 11 novembre est un jour de commémoration des soldats de la Grande Guerre et de toutes celles qui ont eu lieu depuis. Mais les pensées et les prières accompagnaient aussi ceux qui se battent encore aujourd’hui pour la paix du monde et la liberté. Les textes du jour nous montraient que Dieu est toujours là et que pour vivre en paix et en fidélité avec lui, il fallait pardonner. Il était donc bien question de pardonner pour obtenir la paix. Ainsi, dans la page d’Evangile de Luc (Lc 17, 1-6), Jésus nous dit qu’en pardonnant réellement à celui qui se repent, on se libère d’un poids. On peut aller de l’avant avec une force nouvelle permettant de déplacer les montagnes, dans un acte de foi et d’Amour.

 

Par la suite, la prière universelle a permis de présenter nos intentions pour la paix. Pas seulement pour la paix par l’absence de guerre et de conflits, mais pour une paix intérieure, une paix dans les familles et dans les entourages. Pendant cette prière, l’énumération des anciens combattants morts pour la France a permis de se souvenir que ces hommes étaient issus d’un village, ou d’une ville, ils étaient « enfants de la paroisse ». Les chrétiens ne les oublient pas comme ils n’oublient pas les noms de celles qui ne sont pas sur les monuments, femmes, mères, épouses, sœurs… elles qui ont aussi combattu et tant perdu.

 

Comme il a été rappelé dans le commentaire d’Evangile le plus important est de savoir pardonner, pas oublier car nous serions condamnés à reproduire les mêmes erreurs. Savoir pardonner, pas accepter, mais réellement « laisser aller » comme le signifie ce mot pardonner. Ce n’est pas fermer les yeux sur la faute, ni faire comme si de rien n’était. Non, c’est simplement ne plus tenir compte de ce qui s’est passé pour aller allégrement de l’avant.

 

Ainsi, sous une fine pluie de novembre, chacun est reparti vers les monuments pour continuer ce jour de commémoration qui marque notre Histoire et notre quotidien.

 

Article publié par Damien Costeux • Publié • 554 visites