Ce mois d’avril est exceptionnel.
En tant qu’homme, croyants, nous sommes appelés à
y vivre simultanément plusieurs « évènements fonda-
teurs » par lesquels chacun de nous dans le respect
de la communauté à laquelle il appartient, est amené
à se construire.
Notre participation au processus démocratique de
désignation du futur pilote de notre nation : France,
est complexe, délicat, mais chacun est non seule-
ment appelé à s’y exprimer en son âme et conscien-
ce, mais en a le devoir.
Parallèlement depuis plusieurs semaines nous avan-
çons, cahin-caha parfois, dans ce temps de Carême.
Bientôt nous allons vivre les jours de la Semaine
Sainte empreints de violence, de gestes d’une sauva-
gerie sans limites, de débordements de foules agres-
sives, à l’encontre de Jésus. Confronté à ces inhuma-
nités, et qui plus est dans l’environnement social de
notre temps, Il est parfois difficile de vivre le cœur de
notre religion : « un homme mourant d’une mort
terrible pour le pardon de nos fautes ». Par le don de
sa vie Jésus nous invite à un amour qui nous semble
impossible »,mais cet amour inconditionnel, infini,
c’est la vie même de Dieu. ». Le mystère de la cruci-
fixion révèle que dans la miséricorde de Dieu il n’y a
pas de limite au pardon. Dieu nous a créé pour aimer
plus que nous n’en avons la capacité par nous-
même. On trébuche, on chute, mais on a la certitude
que le troisième jour, après sa descente aux enfers »,
Il est ressuscité !
Cette mort n’est donc pas un échec et avec l’aide de
Marie, et comme elle, on a de gravé dans le cœur le
message qu’elle a reçu de l’ange,
Son règne n’aura pas de fin !
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