Les chapelles de nos villages

 

Les chapelles de nos villages

 
chapelle Sainte Anne chapelle Sainte Anne   Au vivier face à l’ancienne mare Sainte-Anne, une chapelle transplantée. Elle se trouvait sur la grand-place, datait du siècle dernier, était en pierre et mauvais état. Des travaux routiers s’avérant indispen­sables, il fallait déplacer la chapelle ou la reconstruire ?
 
Une famille du vivier proposa sur sa propriété le terrain nécessaire et en 1980 rebâtit l’édifice avec la matière d’oeuvre fournit par la com­mune. Si les murs sont en parpaings blanchis et le toit en tuiles mécani­ques vieillies, le mobilier de l’an­cienne chapelle a regagné le nouvel oratoire.
 
Sainte Anne est toujours posée sur son autel restauration, entre deux cadres anciens, entourée d’ob­jets que la piété populaire lui a apportés. Sa famille d’adoption continue la tradition : la chapelle ne manque ni de bougeoirs contemporains, ni de souvenirs de pèlerinage.
 
Notre Dame de Bonne Fin Notre Dame de Bonne Fin  
 
Rue Haute Planque Notre-Dame de Bonne Fin bâtie en 1861, c’est la belle chapelle rurale  blanchie à l’intérieur comme à l’extérieur. Son grand autel sculpté, blanc et bleu, couvre tout le fond de l’abside, et la barre à bougies rappelle les cha­pelles d’autrefois. Entourée d’ar­bres, Notre-Dame de Bonne Fin est l’heureuse surprise au bord de la route.
 
 
Sainte Thérèse Sainte Thérèse   A Neuville, chapelle Sainte-Thé­rèse bâtie en 1948 fait partie de la propriété reconstruite à la même date. La chapelle est résolument contemporaine, en brique et béton qui présente sainte Thérèse sur un piédestal. En rebâtissant qui, cons­truite en 1939, avait été ruinée par les bombardements de 1944, les propriétaires ont voulu ajouter une chapelle pour placer l’entreprise familiale sous la protection de sainte Thérèse.
 
 
Notre Dame de Lourdes Notre Dame de Lourdes  
Rue Haute Pannée Notre-Dame de Lourdes date des années vingt. Depuis 1948, le fibrociment  rem­place la tuile d’origine et des con­treforts soutiennent le mur gauche de l’édifice. Le temps, l’ébranle­ment causé par les bombardements de 1944, l’avait fragilisée. Quand la voûte intérieure est tombée, il a fallu la restaurer. La chapelle a changé d’aspect. Sans plafond, sous le fibrociment blanchi, elle a pris de la hauteur. Mais solide et entre­tenue, celle qui est restée toujours debout pendant la guerre a encore de beaux jours devant elle.
 
 
Voilà un beau parcours à effectuer si vous ne connaissez pas ces chapel­les et un moyen aussi de découvrir d’autres merveilles d’Alquines.
 
Certaines sont parfois limitrophes d’Alquines et Journy.
F. Blot