Témoins de Bonne Nouvelle

Eglise d'Arras n°20, décembre 2011

Témoins de Bonne nouvelle : le titre de ce numéro exprime admirablement la mission qui revient à tout baptisé. C’est le meilleur écho que les chrétiens peuvent renvoyer après avoir entendu le début de l’Evangile selon Marc : “Le royaume de Dieu s’est approché de vous !” Chez Matthieu l’an dernier nous avons pu entendre ce même message de Bonne nouvelle, dès les premières paroles de Jean-Baptiste : le royaume des Cieux s’est approché (Mt 3,2) et Jésus reprenait le même refrain au commencement de son ministère, à la suite du Baptiste : 4,17 : le Royaume des cieux s’est approché.

 

La première partie du dossier présente l’ordination diaconale de Christophe. Lui-même écrit : “La Parole de Dieu me nourrit et j’ai besoin de la partager avec d’autres”. Une ordination ne fait pas le printemps de l’Eglise, hélas ! Comment se vivra le ministère au cours des prochaines années ? Autrement, mais encore ! Les doyens ont été consultés à ce sujet, il sont relevé les principales réflexions entendues.

 

Le 11 novembre, le doyenné de Lens fêtait l’anniversaire de l’assemblée diocésaine 10.10.10 ; il invitait à relire, un an après, comment les chrétiens du doyenné avaient répondu à l’appel de leur évêque à annoncer la Bonne Nouvelle “Allez donc de toutes les nations faites des disciples”. Tout ne peut être dit en quelques lignes, de la richesse de ces rassemblement ; d’autres doyennés préparent à leur manière des chemins d’Evangile ; de nombreuses maisons d’Evangile ont fleuri et expriment la joie d’avoir découvert et partagé la Parole de Jésus, d’avoir réchauffé leur cœur

 

L’année liturgique s’ouvrait le 27 novembre avec l’appel de Jésus à ne pas être des endormis, mais des veilleurs, des gens actifs. Et voici Jean-Baptiste qui invite à “préparer le chemin du Seigneur”. Puissions-nous, à notre tour, offrir un chemin où la rencontre pourra se faire entre les hommes et le Seigneur qui vient à leur rencontre. Sur ces chemins de la rencontre, Benoît XVI invite à porter attention à la manière dont la rencontre et le souci du réfugié et du migrant peuvent devenir occasion de réelle évangélisation, non dans le prosélytisme, mais dans l’ouverture à l’autre, différent, et dans le souci de faire connaître quel est notre Dieu, celui de Jésus-Christ.

 

En fin de dossier, le Service évangélique des malades rend compte du souci de servir le frère à la manière du Christ : accompagner des malades, devenir passeur de vie en les écoutant… Le service du frère est aussi relancé de diverses manières par la perspective de Diaconia 2013. Il n’est jamais trop tard, surtout en ce temps de l’avent, de repérer les fragilités qui nous entourent, mais de rendre grâce aussi pour les merveilles, petites et grandes qui poussent autour de nous et en nous.
A chacun : heureux temps de l’avent !
Abbé Emile Hennart