Soirée Brassens

avec Joëlle et Claude Vilcot, Laurent Beaumont et Alain Lambrecht

Merci à Joëlle et Claude Vilcot, Laurent Beaumont et Alain Lambrecht d’avoir rendu hommage  à « l’ami Georges Brassens »

 

En 1967, en pleine gloire, Brassens s’était confié à l’hebdomadaire « La Vie »

«  J’ai perdu la foi en cours de route. Je ne dis pas que j’ai raison de ne pas avoir la foi, mais je ne l’ai pas

Mais je suis un homme qui vit dans un certain monde, dans un certain milieu, avec des gens qui croient, d’autres qui ne croient plus et d’autres qui se mettent à croire. Alors je parle de Dieu dans mes chansons.  Certains s’en étonnent

Je suis imprégné par l’idée de Dieu, les gens qui m’entourent sont imprégnés de l’idée de Dieu, de la morale chrétienne.
Et puis il y a dans la morale chrétienne, qui a été la mienne longtemps, beaucoup de choses que j’approuve.
J’ai pris un peu tout ce qui m’a semblé être valable pour moi dans les différentes morales que j’ai rencontrées. Ça ne veut pas dire qu’il faille suivre mon chemin

Au cours des années, j’ai perdu presque toutes mes certitudes, sauf… sauf qu’il faut essayer d’aimer les autres, de les tolérer, de les supporter et d’être supporté par eux. J’aime bien qu’on soit un brave type. Au-dessus de ses credo, de ses convictions…


Je suis un poète, moi. Un type qui joue, qui jongle avec les mots. Je ne suis pas capable de bâtir une théorie. Mais je pense qu’avec mes chansons, un jour, on pourra à peu près expliquer qui j’étais… ce que je croyais. »

 

Article publié par Michèle Leclercq • Publié • 2019 visites