Homélies du Père Félix

Pour le temps du Carême

TROISIEME  DIMANCHE DE CAREME

Textes liturgiques : Ex 3, 1-8a. 10. 13-15 ;   Ps 102   ;  1 Co 10, 1- 6. 10-12   ;   Lc 13, 1-9
Bonjour à tous !   Je vous propose un bref commentaire de l’Évangile de ce Troisième Dimanche de Carême de l’Année Liturgique C,  en Lc 13, 1-9, avec le thème suivant :
Jésus,
·         rejette les fausses interprétations religieuses données à deux faits d’actualité de son époque,
·         et invite ses contemporains à la conversion !
 
1.   La fausse interprétation religieuse donnée à l’affaire des Galiléens ; interprétation rejetée par Jésus !
Ø Voilà une affaire qui faisait l’actualité au temps de Jésus. Aujourd’hui, nous dirons qu’elle fait la « une » de l’actualité ! Mais chose très étrange, cette affaire n’est pas rapportée à Jésus par les autorités religieuses de son époque (Pharisiens, Sadducéens, Scribes ou Docteurs de la Loi), mais par des gens ordinaires ! Saint Luc nous dit : « Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l’affaire des Galiléens… » Alors comment comprendre ce « silence » des autorités religieuses sur un fait qui touche particulièrement leur domaine ; celui des sacrifices. Saint Luc nous précise en effet les circonstances de ce fait dramatique : « Pilate avait fait massacrer ces Galiléens pendant qu’ils offraient un sacrifice ! » En de pareille circonstance, les premières personnes à se plaindre devraient être les autorités religieuses. Alors pourquoi leur « silence » ?  Voire même leur approbation ? Essayons de comprendre ensemble.
Ø Au temps de Jésus, le temple de Jérusalem,  - dans le Sud de la Palestine de l’époque -, était le seul lieu officiel pour offrir les sacrifices. Les activités sacrificielles au Temple de Jérusalem étaient source d’intérêts économiques non seulement pour les autorités religieuses du temple, mais aussi pour de nombreuses personnes ;  telles que les vendeurs de bœufs, de brebis et de colombes et les changeurs de monnaies (cf. Jn 2, 13-16). Bref, nous dirons aujourd’hui que les sacrifices à Jérusalem étaient une manne « juteuse » pour les gens du Sud !  Donc faire des sacrifices en d’autre lieu que Jérusalem,  c’était faire  concurrence avec le Temple de Jérusalem ! Ceux qui osaient une telle pratique étaient déclarés « schismatiques » ! (cf. Jn 4, 20)  C’est dire que la pratique sacrificielle de ces Galiléens, - en Galilée, donc en dehors du Temple de Jérusalem -, n’était pas approuvée par les autorités religieuse de l’époque ! Il ne fallait  pas faire de la Galilée une deuxième région schismatique comme la Samarie !!!   À l’époque, les intérêts économiques, religieux et politiques  en jeu étaient énormes. Mieux vaut sauvegarder le « statut quo » de la pratique sacrificielle à Jérusalem, tel était donc le consensus entre autorités religieuses et politique. Ainsi, avec la « couverture », voire la « bénédiction » des autorités religieuses du Temple, l’autorité politique, - représentée ici par Pilate – a mis fin à cette pratique tendancieuse et schismatique des gens de la Galilée,  en les massacrant ; « en mêlant leur sang à celui de leurs sacrifices » nous dit la TOB.  Après le passage du peloton d’exécution, quelle interprétation donnée à ce fait dramatique ?
Ø Pour justifier ce fait dramatique,  - résultat d’une alliance tacite en autorités religieuses et autorité politique -, l’interprétation religieuse suivante était donnée à la foule : ces « pauvres » Galiléens étaient des « pécheurs » ! Quelle terrible interprétation religieuse ! Une interprétation qui avait « l’approbation silencieuse » des autorités religieuses de l’époque ; eux qui voyaient dans la pratique sacrificielle de ces Galiléens une tendance schismatique.
Ø Jésus rejette catégoriquement cette interprétation religieuse en déclarant : «  Pensez-vous que ces Galiléens étaient des plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien non, je vous dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. » ! Lc 13, 2- 3    Il poursuit en rejetant une autre interprétation religieuse donnée à un autre fait de l’actualité de l’époque ….
 
2.   La fausse interprétation religieuse donnée à la chute de la tour de Siloé, entrainant des victimes ; interprétation rejetée par Jésus !
Ø Un autre fait dramatique faisait aussi l’actualité au temps de Jésus. Cette fois-ci, c’est à Jérusalem : la chute de la tour de Siloé. Une chute qui a fait dix-huit victimes ; …. et peut-être parmi ces victimes, des personnes venues en pèlerinage à Jérusalem…
Ø Pour justifier la mort accidentelle de ces victimes, l’interprétation religieuse suivante était donnée à la foule : elles  étaient coupables, donc  des « pécheurs » !  Nous retrouvons ici l’éternelle tentation des hommes à faire des victimes, les coupables d’un accident !
Ø Jésus rejette cette terrible interprétation religieuse en déclarant : «  Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. » ! Lc 13, 2- 3    Pour Jésus, l’homme doit assumer sa responsabilité pour éviter, autant que possible, les drames liés aux accidents de la vie. Telle est sa vision. Il invite ses contemporains à une véritable conversion : ne pas se « servir  de la religion », mais assumer librement leurs responsabilités !
                                                                                              
 
3.         Jésus invite ses contemporains à la conversion : « Assumer librement vos  responsabilités tout en demeurant dans l’Alliance avec Dieu ! »   à travers la parabole du figuier stérile : Lc 13, 6-9
Ø Oui, grande est la tentation pour l’homme de se servir des possibilités d’interprétation qu’offre la religion pour disculper sa part de responsabilité ! Pour Jésus, faire ainsi, c’est être comme un figuier qui, tout en bénéficiant de tout l’entretien du champ de la vigne, ne porte pas de fruit ! Et vouloir demeurer dans une telle attitude, c’est risquer à la longue, une mort certaine.  Jésus prévient ses auditeurs  en leur disant cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol ?' Lc 13, 6-7. Jésus invite donc ses auditeurs à quitter cette attitude mortifère.
Ø Pour Jésus, l’homme doit assumer librement sa responsabilité entière comme ce vigneron qui continue d’assumer avec persévérance, amour et espérance sa responsabilité dans le champ de la vigne de son maître, en dépit de « l’infécondité temporaire » du figuier. Dans la parabole, le « bon » vigneron déclare ceci : « Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas. » Lc 13, 8-9. Quelle persévérance, quel amour et quelle espérance de la part de ce vigneron dans l’exercice de sa responsabilité !   Il ne disculpe pas sa responsabilité derrière aucun prétexte ! Même pas derrière le motif constaté des trois ans d’infertilité du figuier ! Sa responsabilité demeure constante. Voilà la conversion profonde que Jésus adresse à ses auditeurs : Il les invite à demeurer dans l’Alliance avec Dieu, tout en assumant leurs responsabilités.  Alors,
 
Que grâce nous soit accordée de demeurer dans l’Église de Jésus Christ, tout en assumant avec persévérance, amour et espérance nos différentes responsabilités en dépit des « infertilités temporaires » que nous pouvons constater souvent dans l’exercice de nos différents ministères. Par et avec l’Esprit Saint, que nous soyons toujours à l’œuvre dans le champ du Seigneur,  maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
vPrions Pour Sa Sainteté Benoît XVI ; Pape émérite, pour le nouveau ministère d’intercession qu’Il s’engage à faire pour l’Église ! Amen.
vPrions pour les Cardinaux qui se retrouveront prochainement en conclave pour l’élection du prochain Pape. Amen.

DEUXIEME DIMANCHE DE CAREME

 
Textes liturgiques :    Gn 15, 5-12. 17-18 ;     Ps 26    ;      Ph 3, 17 - 4, 1    ;     Lc 9, 28b-36
Bonjour à tous !   Je commence par vous dire merci pour vos prières. La santé revient ! Merci. En me référant à l’Évangile de ce Deuxième Dimanche de Carême de l’Année Liturgique C,  en Lc 9, 28b-36, je vous propose comme thème :
La minutieuse préparation de Jésus pour sa montée à Jérusalem !
Devant trois de ses disciples, une voix, venant de la nuée, confirme son Être Divin :
Ø « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le ! » Lc 9, 35
 
1.   Au temps de Jésus, la montée à Jérusalem,- pour le pèlerinage - était une véritable entreprise,  nécessitant un grand investissement de part de ceux qui voulaient entreprendre la démarche !
Ø Pour nous faire une idée de cet investissement énorme, permettez-moi cette comparaison. C’est comme si aujourd’hui, on demandait à un musulman d’Asie centrale de faire le pèlerinage à la Mecque, ou à un catholique d’Afrique de faire le pèlerinage à Rome, ou à un Juif d’Amérique du Nord de faire le pèlerinage à Jérusalem ! Vous conviendrez avec moi que l’entreprise nécessite à la fois un investissement économique et spirituel. 
Ø Ainsi, au temps de Jésus, c’est très souvent, après plusieurs longues années d’économie que beaucoup de gens de l’époque entreprenaient la montée vers Jérusalem. Les économies ainsi accumulées leur permettaient de faire face aux frais du voyage « aller-retour », aux frais des diverses offrandes à effectuer au Temple et aux frais d’hébergement et de restauration à Jérusalem ou dans les environs, après la fermeture des portes du Temple, au coucher du soleil.
Ø Cependant, d’autres pèlerins, plus jeunes et plus robustes, se permettaient de prendre leur « temps » en effectuant le voyage sur une longue période, passant de villages en villages, pour venir coïncider avec la période des grandes fêtes de Pâques à Jérusalem. Ceux qui choisissaient ce mode de pèlerinage, devraient :
ü être capables de supporter les épreuves du chemin, (la faim par exemple : cf. Lc 6, 1-6, les disciples affamés, arrachent les épis de blés !)
ü être capables de faire face aux imprévus de la route, (prendre sa croix  à la suite de Jésus : Lc 9, 23-27)  
ü avoir une grande confiance à la Providence céleste (Saint Luc, souligne cette Providence céleste par la présence généreuse des femmes qui soutenaient par leurs ressources,  l’activité itinérante de Jésus ! cf. Lc  8, 1-3)   
Ø C’est dire qu’avant d’entamer la longue montée vers Jérusalem, il y a matière à réfléchir sur l’aspect matériel du voyage. Et quel voyage ?   Pas le voyage d’une seule personne, - qui serait plus facile à gérer -, mais de celui de tout un groupe de personnes : Jésus et ses disciples. Alors à tous nos spécialistes d’aujourd’hui de la gestion d’un groupe en mouvement à vos marques !!! Avec vous, je suis sûr que les inconnus du problème sont nombreux et méritent réflexion !!! Mais cet aspect matériel de la montée vers Jérusalem, n’est pas un problème pour Jésus ! Il a l’habitude des voyages itinérants !  (Cf. par exemples Lc 4, 43-44 ;  6, 1 ; 8, 1-3)  Déjà, il avait prévenu la foule de ses auditeurs en disant : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour, et qu’il me suive » ! Lc 9, 23. La grande préoccupation de Jésus, est le rapport qu’il aura avec les autorités religieuses de Jérusalem ! Dans l’évangile de Saint Luc, Jésus a le pressentiment que ce serait un rapport conflictuel. Voilà pourquoi, il avait déjà fait l’annonce à ses disciples en disant : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite » Lc 9, 22.
Ø Bref, Jésus a la ferme conviction qu’à Jérusalem, les rapports qu’il aura avec les autorités religieuses risquent de tourner en un conflit meurtrier. Alors, faut-il prendre le risque d’y aller ? Faut-il renoncer ?  Or ce qui est en jeu, c’est la vérité de son Être profond et le Message qu’il est venu annoncer. Pour Jésus, il s’agit de faire « éclater », de mettre  « au grand jour », la vérité de son Être profond qui est intimement lié au Message de Paix, d’Amour et de Libération qu’il est venu annoncer (cf. Lc 4, 16-21). Mais à quel prix ? Au prix de sa mort certaine à Jérusalem ? Sa confiance est-elle sa faille quant au soutien de son Père, dans cette ultime démarche qu’Il veut entreprendre ? C’est dire qu’il y a matière à réfléchir doublement[1]  Alors, pour faire mûrir sa décision, Jésus se retire sur la montagne, avec trois de ses disciples pour prier et bien préparer sa montée vers Jérusalem.
   
 
2.    Sur la montagne, Jésus mûrit sa décision dans la prière, en se «plongeant » dans la double Tradition de la Foi monothéiste juif de son époque : celle de la Loi (Moïse) et celle des Prophètes (Élie)
Ø Dans la perspective de la décision cruciale qu’il va prendre bientôt concernant sa montée vers Jérusalem, Jésus choisit trois de ses disciples ; - Pierre, Jacques et Jean – et se retire dans la montagne ; la montagne qui est le lieu par excellence de la rencontre avec le divin, dans la mentalité de religieuse de son époque (cf. par exemples : Ex 19, 20 ; 1 R 19, 8-13).
Ø En ce haut lieu de rencontre avec le Divin, Jésus va faire mûrir sa décision en « se faisant cuir »[2] :
ü Par l’ardeur de sa prière ; que Saint Luc nous explicite de la manière suivante : « Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante ». Lc 9, 29
ü Et en passant par un rite d’initiation « divine » ; véritable plongeon dans la double Tradition de la Foi monothéiste juif de son époque ; ses  « maîtres d’initiation » étant : Moïse,  - pour la Tradition de La Loi -, et Élie, - pour la Tradition des Prophètes. Le véritable Initiateur étant Dieu Lui-même, Son Père !   Quel est le résultat de ce rite d’initiation « divine » ?
ü Jésus sort « bien cuit »,  bien « véridique » dans son Etre le plus profond au terme de ce rite d’initiation « divine ». Il est gratifié, voire même « confirmé » dans son Etre profond, par la Voix qui se fait entendre de la nuée. Cette voix qui est celle de son Père !
 
 
3.         Devant trois de ses disciples, Jésus est « confirmé » dans la vérité de son Être profond, par la voix venant de nuée qui se fait entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le ! » Lc 9, 35
Ø Oui, quelle heureuse gratification de Jésus de la part de cette Voix venant de la nuée ; celle de son Père, au terme de ce rite d’initiation en ce haut lieu divin ! Trois de ses disciples choisis, sont les privilégiés témoins oculaires de cette gratification. Jésus est proclamé, « Fils choisi, à écouter ! ». C’est inouï pour les contemporains juifs de Jésus, à cette époque ! Le substantif hébreu « à écouter » est un statut uniquement divin !  Nous pouvons donc comprendre le silence de ses disciples ! Ce n’était pas facile pour eux à comprendre ! Leur Maître a non seulement un statut divin, mais il est divin dans la vérité de son Être profond ! Voilà, la vérité à faire éclater à Jérusalem, au prix même de sa mort. Jésus demeure certain, que son Père sera là avec lui jusqu’au bout. Oui, il connaîtra la résurrection ! À la descente de la montagne, sa décision est prise. Il ira jusqu’au bout !  En célébrant ce deuxième dimanche de Carême, de l’année C,
Tout en rendant grâce pour le ministère du Pape Benoît XVI, portons dans nos prières, tous ceux qui ont des lourdes décisions à prendre ; particulièrement en cette période où l’Église de Jésus Christ se prépare à choisir un nouveau Pape. Que l’Esprit Saint les confirme dans la prise de leur décision.  Amen.

 


[1]Plus explicite est l’évangile de Saint Jean ! Ayant été les témoins oculaires des rapports conflictuels entre leur Maître et les autorités de Jérusalem en Judée (cf Jn 8, 12 à 9, 41), les disciples lui recommandent de ne pas retourner en Judée en disant :  « Rabbi, tout récemment, les Juifs cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas ? ». Mais face à la détermination sans équivoque de leur Maître, le disciple Thomas dit ceci « Allons-y nous aussi, pour mourir avec lui ! » (cf. Jn 11, 1-16)
[2] Si vous me permettez de traduire ainsi une expression du dialecte « Bo » de l’ethnie Bwa dans le diocèse de San, au Mali. Pour cette ethnie, est véritablement « Bo », « Cuite », « Véridique » que la personne ayant fait le « passage » par le rite d’initiation. Toute personne n’ayant pas effectué ce rite, n’est pas à vrai dire « Bo ». On dira que la personne n’est pas  « cuite ». Elle n’est pas « Bo ». Elle n’a pas en lui  la « sève véridique  Bo».
 
PREMIER DIMANCHE DE CAREME
 
ØEnracinés  dans  la  Parole  de  Dieu  pour  lutter contre  les  multiformes  de tentations[1]
*    Venant de la part du tentateur (ici le démon dans l’Évangile de Saint Luc)   !
 
 
vDans ce passage de l’Évangile de Saint Luc 4, 1-13, pour lutter contre les tentations venant de la part du Démon, à trois reprises, Jésus fait référence à la Parole de Dieu :
Ø« Il est écrit : Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre » Lc 4, 4
Ø« Il est écrit : Tu te prosterneras devant le Seigneur ton Dieu, et c’est lui seul que tu adoreras. » Lc 4, 8
ØIl est dit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu ». Lc 4, 12
 
 
Ø   Alors, durant ce temps de carême que grâce nous soit accordée de trouver notre enracinement dans la Parole de Dieu pour lutter contre les multiformes de tentations venant de la part des esprits démoniaques, maintenant et pour les siècles des siècles.
Ø   Portez-moi dans vos prières. Amen.


[1] Saint Luc regroupe ces multiples formes de tentations en trois grandes tentations. La forte grippe me rend peu disponible pour vous les expliciter ………   Alors, Communion dans la prière.