Maison diocésaine - Arras
Surpopulation, actes de désespoir, récidive… tous ceux et celles qui sont confrontés à la réalité carcérale se posent un jour ou l’autre cette question : la prison est’ elle la solution ?
Si une peine privative de liberté est inéluctable pour l’auteur d’un crime, explique P.V. Tournier, en matière de délits, les juges peuvent s’orienter vers des peines plus adaptées ; l‘objectif est d’abord d’amener le coupable à prendre conscience de ce qu’il a commis, des conséquences à l’égard des victimes de son acte ; il s’agit ensuite de l’accompagner pour réussir sa réinsertion dans la société : apprendre à respecter l’autre, à se plier aux règles de la vie en société, à agir en personne responsable de ses actes.
En France, l’arsenal judiciaire tente progressivement d' instaurer tout ce qui relève de la contrainte pénale ; il nous faut saluer les efforts de ceux qui cherchent comment donner un sens aux peines prononcées soucieux de respecter la dignité des personnnes concernées.
A noter : la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009 dispose que la prison est une sanction de dernier recours, conformément aux positions adoptées par le Conseil de l’Europe.
Cécile Lemaire