Du champ à l'assiette

Rencontre avec Hugues et Liliane : producteurs d’huile de colza

Du champ à l’assiette

 

Hugues et Liliane Hochart produisent de l’huile de colza à Saint Folquin et pratiquent la vente directe du producteur au consommateur

 

P16 n Hugues et Liliane Hochart P16 n Hugues et Liliane Hochart  

L’huilerie artisanale du pays de l’angle à Saint Folquin a vu le jour en 2016. Hugues Hochart, jusqu’alors double actif, s’est lancé dans la production d’huile de colza.

 

Avec son épouse Liliane à ses côtés, ils ont monté, de leurs propres mains, un atelier qui permet le stockage, le pressage, la conservation de l’huile de colza en fût inox et la vente sur place.

 

Deux à trois hectares de leur colza récoltés en juillet, soit l’équivalent de dix tonnes, finissent chaque année dans la presse à huile.

 

Et chaque mois, ils transforment une tonne, par pression à froid, qui donnera 250 à 300 litres d’huile vierge. Une centaine d’heures sont nécessaires chaque mois, partagées entre le travail de pression (qui dure 72 heures environ), le nettoyage et la mise en bouteille manuelle.

 

« On ne compte pas nos heures », dit Hugues Hochart qui assure le côté technique et Liliane la commercialisation chez eux et les différentes foires ou salons gastronomiques.

 

 

Hugues et Liliane sont contents de leur diversification : « Cela nous permet d’avoir des contacts avec les clients. Nous sommes passionnés par notre métier qui nous permet de vendre ce que nous avons récolté »

 

Cette huile, qui est régulièrement analysée par un laboratoire, est vivement recommandée pour ses qualités : basse en gras saturé, riche en oméga 3, pleine de vitamine E ;  et elle convient parfaitement pour les personnes diabétiques ou qui ont des problèmes cardio-vasculaires.

 

L’huilerie artisanale du pays de l’angle est un bel exemple de circuit court pour cette production locale, qui permet d’aller du champ à l’assiette sans intermédiaires.

Nadine Wullens