8 février : dimanche de la santé
à lire absolument "l'Hopital du Seigneur"
8 février : dimanche de la santé
Etaient invités à cet office, soignants de tous horizons, personnes en fauteuil ou présentant un autre type d’handicap, membres actifs des aumôneries des établissements de santé, et bien entendu le Service Evangélique des Malades des deux paroisses Saint-Martin en Pays d’Audruicq et Saint-Bertin des Plaines de l’Oye.
Madeleine Dessoly nous a accueillis par ces mots : « C’est aujourd’hui le dimanche de la santé. Notre célébration veut rejoindre tous ceux qui œuvrent auprès des personnes fragiles, des personnes malades, des personnes isolées, âgées, handicapées. Mais nous avons aussi à nous découvrir, chacun, fragile et vulnérable, à découvrir que notre Dieu en son Fils Jésus, le Christ, marchant à nos côtés, se fait prochain dans ce qui nous fragilise ou nous abime.
Au cours de cette cérémonie très bien préparée et célébrée par l’abbé Rose : nous avons pu entendre, après l’eucharistie, ce texte de méditation :
L’HOPITAL DU SEIGNEUR
Je suis allé à l’hôpital du Seigneur pour faire un check-up de routine, et j’ai appris que j’étais malade !
Quand Jésus a pris ma tension, il constata qu’elle était basse de tendresse, en prenant ma température, le thermomètre marqua 40° d’égoïsme, il fit un électrocardiogramme et le diagnostic fut que j’avais besoin d’un pontage d’amour, car mes veines étaient bloquées par mon manque d’ouverture de cœur. Dans le domaine orthopédique, j’avais des difficultés pour aller de l’avant et je buttais sans cesse sur ma vanité. On constata que j’étais myope car je n’arrivais pas à voir au-delà des apparences. Jésus se plaignait que je n’entendais pas ce qu’il disait : la cause en était un bouchon provoqué par l’écoulement de paroles creuses.
Seigneur, ta consultation ne m’ a rien couté, c’ était pure miséricorde, je te promets qu’après avoir reçu un billet de sortie de l’hôpital, j’ utiliserai le traitement prescrit , à savoir les remèdes naturels qui sont notés dans l’ordonnance Evangile : je prendrai en me levant un thé de <merci Seigneur> en commençant le travail , une cuillère à soupe de <bonjour mes frères> et au retour, un comprimé de patience dans un demi verre d’humanité, puis une injection d’amour au coucher et deux capsules de conscience tranquille.
Avant d’aller à la rencontre de nos frères souffrants, acceptons que celui qui agit, c’est le Christ :<<que ta volonté soit faite mais pas la mienne>>.
Photo : Jacques Fournier