Le temps ordinaire

Edito N°03 - Eglise d'Arras

Communiquer Communiquer  Passé le temps des fêtes, voici revenu pour sept semaines le « temps ordinaire ». Expression de la liturgie, pour ces semaines qui ne sont pas orientées autour de Noël, de Pâques ou de la Pentecôte. J’aimerai cependant reprendre avec le curé de Campagne de Bernanos, son dernier mot : « tout est grâce », en y ajoutant : tout est occasion d’action de grâce. Non que la vie soit parfaite, mais parce qu’elle est le lieu où d’innombrables « petites gens » donnent de leur cœur, de leur temps, pour qu’arrivent un peu plus d’amour, de justice, de paix sur notre terre.

Ainsi des chrétiens se sont-ils réunis pour une prière oecuménique et cela se prolonge par des temps communs de réflexion au cours de l’année. Ainsi voit-on des jeunes et des adultes se soucier du devenir des demandeurs d’emploi, surtout s’ils sont à la sortie des études.

Eglise d'Arras n° 3 évoque la pastorale de la santé, le souci des personnes touchées par la maladie ou le handicap. Nous pouvons y découvrir la place de la parole, de l’écoute, du partage, de la prière. Plusieurs témoignages portent des mercis aux personnes qui dans le quotidien de la vie ordinaire ont rendu service. La semaine qui s’achève verra l’assemblée d’une centaine d’acteurs de la communication en paroisses et doyennés. Ils se diront les uns aux autres leurs initiatives, et leurs questions, leurs soucis et leurs joies. Ils partageront aussi des techniques, mais plus encore le désir de faire entendre la parole de Jésus aux extrémités du monde.

Temps ordinaire, temps de grâce et d’action de grâces. Avec Benoît XVI nous sommes invités à découvrir l’Amour de Dieu à l’œuvre dans le cœur des hommes, “Amour dont Dieu nous comble et que nous devons communiquer aux autres”. Amour qui s’exprime au sein des associations caritatives, mais aussi dans l’organisation de la société, “dans un dialogue avec tous ceux qui se préoccupent sérieusement de l’homme et du monde” (Encyclique Deus caritas est, § 27). Nous avons cru et nous avons reconnu que l’amour de Dieu est parmi nous.


Emile Hennart