Une nouvelle page de vie
Edito N°14 - Eglise d'Arras
Avant de remplir une nouvelle page de notre livre de vie, il vaut la peine de regarder celle qui se termine. Ce numéro 14 de la revue diocésaine arrive le 1er septembre. C’est le temps de la jointure entre l’été et la rentrée. Certaines pages regardent en arrière, d’autres orientent notre regard vers demain.
Comme la Vierge Marie* de retour à Nazareth, chacun peut « garder et méditer ces évènements dans son cœur » On pourra s’étonner et s’émerveiller, rendre grâce et demander au Seigneur de nous accompagner tout au long du chemin, dans les joies et les peines, comme dans l’espérance et l’amitié que nous sèmerons. Des mois de l’été, Eglise d’Arras a retenu une page sur le service des malades à Lourdes, une autre sur la difficile gestion des trains de pèlerinage. Le Secours catholique est évoqué pour son aide aux familles en précarité. Parmi les nombreuses initiatives des jeunes, quelques-unes ont été retenues: avec scouts, avec l’Action Catholique des Enfants ou la JOC, avec les Jmjistes… bien d’autres auraient mérité d’être signalées…
Prochainement le diaconat sera conféré à deux personnes en vue du ministère presbytéral. Dans sa lettre Mgr Jaeger attire l’attention sur l’année de l’appel. Dans un autre document, il précise les orientations qu’il donne pour la gestion et l’organisation du diocèse.
Mais le présent immédiat n’est pas évoqué dans ce numéro : du côté de la jeunesse, ce sont les enfants et les jeunes qui ouvrent une nouvelle année scolaire ; du côté de la société, les partis politiques commencent les grandes manœuvres ; pour le monde économique certains parlent d’embellie, d’autres du nombre trop élevé de demandeurs d’emploi, dans le département en particulier. Au cours de cette année, quelle place, quelle présence ou proximité auront les chrétiens à ce qui fait la vie des hommes de ce temps, leurs joies et leurs espoirs, leurs tristesses et leurs angoisses**. Quelle part prendront-ils à la construction d’une société juste et fraternelle ? Les responsables des communautés chrétiennes, laïcs et prêtres, auront à cœur de faire que la vie en Eglise ne soit pas étrangère à la vie du monde. Comme le rappelait un lecteur malin : le sel n’est pas fait pour la salière… mais pour donner goût aux aliments dans lesquels il se fondra.
Emile Hennart
* Luc 2,51
** cf L’Eglise dans le monde de ce temps