Vocation

Edito N°02 - Eglise d'Arras

L’attention portée au cours de cette année aux vocations avec la phrase « j’ai besoin de toi pour eux » a guidé l’ensemble de ce numéro. Plusieurs témoignages de religieuses de vie apostolique ou de moniale redisent l’importance de la vie consacrée à Dieu et aux frères.

 

Ces témoignages évoquent le temps durant lequel a mûri la réponse, le oui un jour prononcé. Le temps du mûrissement suppose aussi un terreau, un environnement. Il appartient aux membres de l’Eglise que nous sommes d’être le terreau où s’enracine la vocation, mais aussi le terreau qui nourrit les vies consacrées tout au long de leur existence. C’est en entretenant des relations d’humanité avec elles que nos pouvons espérer les voir continuer et grandir dans le témoignage qu’elles apportent « à leur manière ».

 

Deux semaines importantes pour la vie de l’Eglise sauront retenir l’attention des communautés chrétiennes : la semaine de prière pour l’unité des chrétiens et les journées chrétiennes de la communication. Il serait trop aisé de dire : cela ne me regarde pas, c’est l’affaire des autres ! Pour ce qui est de la communication, chacun retiendra la dimension éducative dans les propositions. A l’ère du zapping, du changement de sujet chaque jour, à l’ère de l’émotion qui remplace le raisonnement, saurons-nous nous arrêter plus que quelques instants pour un retour sur soi. Le discernement, voire le tri sélectif des informations, il est nécessaire de les entretenir et de les faire grandir, pour les adultes comme pour les enfants.  Quand le Seigneur appelle Isaïe, ou Amos, ou Jérémie, c’est pour qu’ils disent une parole d’espérance et de foi. C’était leur vocation. Le jour de son baptême chacun a reçu la vocation de prophète. Heureux sommes-nous d’avoir été choisis par le Seigneur, ne lui répondons pas : « Seigneur, je ne sais pas parler » ! (Jérémie 1,6)