le Vendredi 19 sept 2008


Que ce soit Amettes, en catéchèse ou en formation, avec les Fils de la Charité à Sallaumines, avec les prêtres d’hier et d’aujourd’hui, avec les animateurs en pastorale, ou à Paris à la suite de Benoit XVI, les chemins pour rencontrer le Seigneur sont nombreux.
Souvent ce chemin vers Jésus passe par la rencontre d’autres hommes, des témoins. Sur nos chemins d’humanité, certains moments de l’existence sont comme des carrefours où l’on se demande ce que devient notre vie, quelle direction il faut choisir. Heureux celui qui trouve sur cette route quelqu’un avec qui parler pour continuer sa route. Sur cette route, des compagnons acceptent de faire ensemble un bout de chemin : partager le pain, partager la parole, les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses de ce temps.
 
Les délais d’impression ne permettent pas de rendre compte de la visite de Benoit XVI en France. Son souhait était de se rendre à Lourdes pour le 150ème anniversaire des apparitions, mais ses obligations de chef d’Etat l’obligent à passer par Paris. Au-delà des rencontres protocolaires, des espaces seront consacrés à diverses rencontres, mais le temps manquera sans doute pour qu’il aborde les préoccupations des français. Ce sera sans doute pour une autre fois.
 
L’Evangile est rempli de rencontres : l’appel des premiers disciples, le paralysé à la synagogue, ou descendu par le toit, la femme étrangère, le possédé en Décapole. Sur la route, à la sortie de Jéricho, les disciples ne semblaient pas vouloir rencontrer l’aveugle ; il a fallu que le Seigneur les sollicite. D’autres rencontres reflètent des conflits, en particulier avec les autorités, avec les scribes ou les pharisiens par exemple. Certaines rencontres restent sur un point d’interrogation, ainsi pour Nicodème, ou le jeune homme riche. A d’autres moments, Jésus invite à aller ailleurs, vers d’autres rencontres, alors que les disciples se contentent d’être et de rester avec lui : « Allons dans les bourgs voisins pour que j’y proclame aussi l’Evangile : car c’est pour cela que je suis sorti » (Marc, 1,38)
 
Les journées du patrimoine, les 20 et 21 septembre seront aussi des temps de rencontre, avec l’art, la culture, la foi. Saurons-nous saisir ces moments pour offrir la rencontre de Jésus-Christ : non pas imposer des vérités catholiques, mais proposer un espace qui ouvre au dialogue avec Jésus, l’envoyé du Père. 
E.H. 


Article publié par Gestionnaire technique du site internet du Diocèse • Publié • 3449 visites