De nombreuses maisons d’Evangile se sont donné les unes aux autres la Bonne Nouvelle selon Marc : En Jésus, Dieu s’est rendu proche. La lecture de la première section a enchainé la succession des faits et gestes de Jésus par lesquels il a manifesté une relation de proximité : l’appel de quelques pécheurs, bien ordinaires, au bord du Lac, la visite à la belle-mère de l’un d’eux, l’attention à un paralysé à qui il annonce la réconciliation avec Dieu, un repas avec un publicain et ses nombreux amis, considérés comme pécheurs... bref, un Evangile porteur de joie, parce que porteur de relations à l’égard de ces hommes et de ces femmes qui avaient de bonnes raisons de se croire oubliés, abandonnés, délaissés par Dieu. Le début de Marc est une Bonne Nouvelle en actes. En même temps cette Bonne Nouvelle d’une proximité en actes dérangeait les autorités : le visage du Dieu de Jésus ne correspondait pas à leurs idées sur Dieu et la Loi divine