Bénédiction de la croix à Saint Eloi

Après sa restauration, la croix de la cité des cheminpts retrouve sa place

Installée depuis plus de 40 ans, le temps et les saisons avaient marqué la croix de l’église Saint Eloi. En octobre dernier, sous les effets d’une forte tempête, elle est tombée de son socle. Elle ne pouvait pas rester à terre… car son histoire était étroitement liée à celle de la Cité des Cheminots.

 

Faite de poutres calcinées, restes de la première église Saint Eloi détruite par un incendie en 1970, elle entretient le souvenir. Elle est la marque du passé. Des hommes avaient monté cette église. D’autres se sont battus afin que successivement, les églises Saint Eloi soient rebâties. Jean-Marc Gouin, Jean-Claude Bellanger et Pierre Loozen, cheminots retraités, n’ont pas voulu la voir disparaître. Ils ont pris l’initiative de la restaurer. Ils y ont même replacé un Christ qu’a confectionné Jean-Claude Bellanger, sur les conseils de l’abbé Macquart.

Aujourd’hui, la croix a retrouvé sa place sur son socle: elle nous accueille de nouveau devant l’église. Et c’est donc tout naturellement que l’abbé Corneille, à la fin de la messe des familles du 18 mai a fait sortir l’assemblée, et même le groupe de musiciens, pour se réunir autour de cette croix « ressuscitée » et il l’a bénie.

Un beau témoignage d’attachement des cheminots à leur église de quartier.

Un grand bravo à ces « restaurateurs ». L’abbé Macquart, très attaché à cette église et à ce quartier, n’avait malheureusement pas pu se libérer. Il s’était excusé mais nul doute qu’il était avec nous par la pensée et la prière.

Bel exemple pour les enfants du catéchisme, présents en nombre, que cette mémoire du passé. La croix du passé est devenue désormais la croix du présent.

Renée LACROIX

Article publié par Elisabeth SOUILLART • Publié • 1878 visites