Quotidien d'une maman confinée

Quotidien d'une maman confinée

 

Je suis maman de jumeaux qui sont en classe de CM2. J'ai la chance d'avoir des enfants autonomes  et d'un bon niveau à l'école.

 

Depuis le lundi 16 mars, c'est l'école à la maison… Les deux premiers jours, il a fallu laisser la maîtresse d'école s'organiser. L'école a choisi de correspondre par mail. Le mercredi, nous recevons le premier plan de travail par mail : une liste de devoirs par matière et des exercices à renvoyer, soit une quinzaine de pages pour le jeudi et le vendredi. Dans la continuité des apprentissages, l'ensemble des exercices ont déjà été étudiés en classe. « C’est facile maman » me disent-ils en regardant la liste ! Même si les exercices sont faciles, il leur est difficile de se mettre en condition, de s'y mettre. Il faut imposer un rythme. Ils se lèvent à 8h00 et se mettent aux devoirs vers 9h00 jusqu'à midi, puis ils terminent l'après midi. Le tout avec plusieurs petites récréations !

Au fil des mails, les leçons non étudiées en classe arrivent. Il apparaît plus compliqué pour les enfants de les assimiler. Apprendre autrement, avec ses parents… A nous de s'improviser Maîtresse, car Madame fait comme ci et Madame dit comme ça ! Internet m'aide beaucoup à ramener les explications à leur niveau. Il faut vérifier que l'ensemble de la liste soit fait et renvoyer ce qu'il faut renvoyer puis reprendre chaque exercice et y amener les corrections et explications nécessaires.

Heureusement, je suis disponible pour pouvoir veiller au bon déroulement de ce programme. L'enseignante est très présente, répond à la moindre question, et est toujours bienveillante envers les enfants et les parents.

En parallèle, nous avons repris le catéchisme, également par mail, de façon très ludique.

Je pense fortement aux parents qui n'ont pas la possibilité d'être toujours présent : une maman m'a d'ailleurs fait part de sa culpabilité, n'arrivant pas à combiner le travail et les devoirs.

 

Le temps est à la bienveillance. Nous faisons ce que nous pouvons. Chaque chose apportée à nos enfants est une pierre en plus dans leur construction.

 

En cette période difficile, ne nous mettons pas de pression supplémentaire.

 

Gardons la foi, prions pour des jours meilleurs.  Prenez soin de vous.