Saint-Casimir à Vaudricourt

Un début de vie fraternelle en habitat partagé

 

Eglise de Vaudricourt Eglise de Vaudricourt  

 

Nous sommes sept foyers et nous formons, depuis plus d’un an, une fraternité de vie chrétienne au domaine Saint-Casimir, près de Béthune, récemment acquis par la « La Foncière du Possible » portée  par l’esprit d’Emmaüs et du Relais, dans une volonté de lutter contre l’exclusion.

 

En 2021, la Foncière du possible rachète le site de dix-huit hectares à la communauté religieuse polonaise avec au cœur de son projet la création d’une pension de famille destinée à l’accueil de personnes en difficulté, une ferme pédagogique, 2000m2 de maraichage biologique,  un poulailler, une épicerie conviviale, et la production de pains, cuits au feu de bois, dans le fournil local, sans oublier les six logements du château.

 

 

chateau vaudricourt chateau vaudricourt  

L’ancien château de la famille d’Halloy puis de la branche polonaise des missionnaires Oblats de Marie Immaculée est désormais un habitat partagé.

 En parallèle du projet social, certains d’entre nous ont commencé à formuler le désir d’expérimenter une vie commune chrétienne. Cette proposition annexe est d’habiter collectivement le château, en tant que locataire. D’autres ont rapidement rejoint le petit groupe, avant de constituer définitivement une petite fraternité de vie : la fraternité Saint-Casimir. Depuis l’été 2021 nous sommes sept foyers, familles et célibataires, à occuper chacun un logement indépendant.

 

Au-delà d’un même lieu de vie, nous partageons des temps de prières, des oraisons hebdomadaires, des journées communautaires chaque mois, des chantiers pour prendre soin de ce petit bout de Création (jardin, bois, animaux, potagers), des activités sportives, ludiques, musicales, des moments conviviaux avec le voisinage et les nombreux visiteurs, etc.

 Il y a des joies, il y a des épreuves. Guidés par des valeurs ou des envies parfois différentes, mais toujours guidés par le Christ et son Évangile, nous apprenons doucement à prendre ensemble des décisions qui rythment notre vie collective. 

 

Nous goûtons par ailleurs à la vie fraternelle avec notre entourage proche, notamment les résidents de la maison relais. Nous sommes convaincus que notre foi se vit ensemble : entre nous, déjà, intensément ; mais, sans être cantonnée à notre modeste communauté, elle doit se transmettre et rayonner.

 

 

 

Ludovic et Amélie, Rebecca, Yann et Julie, Mathias et Adélaïde, Agnès et Louis, Agata, Paul.