Le confinement dans la Paroisse

Nous avons vécu autrement avec le confinement

Nous avons vécu autrement avec le confinement.

 

               Avec le confinement, du jour au lendemain, notre vie a été bouleversée et nous avons été contraints de vivre autrement.

 

Arrêt de l’activité professionnelle ou découverte du télétravail,

Aider les enfants en faisant classe à la maison,

Pour les retraités plus de vie associative, de bénévolat,

Ne plus sortir, ne plus se rencontrer, ne plus se sentir libre…

Remplir une attestation de sortie, respecter des gestes barrières…

Quel chamboulement pour tous !

 

                En fonction de nos habitudes de vie, de notre travail, de nos activités, de nos engagements nous avons vécu différemment ce confinement.

Les évènements, la peur, l’anxiété, la séparation des familles, l’isolement et l’ennui ont envahi chacun de nous. Les personnes vivant dans des établissements d’hébergement ont même été privées des visites de leurs proches. 

enfants qui jouent avec les parents (002) enfants qui jouent avec les parents (002)  

         Certains ont profité de ce temps pour se retrouver en famille, les Ados ont rejoint le cocon familial, petits et grands se sont retrouvés,  pour partager davantage de choses, comme pour des moments de jeux, pour  cuisiner,  pour se plonger dans un bon livre, pour s’exercer à l’aquarelle ou encore pour prendre du temps pour eux.

 

            Tous ces petits plaisirs qu’on ne peut pas effectuer habituellement, faute de temps…

Les jardins ont été bichonnés. Le  bricolage a eu le vent en poupe.

D’autres se vouent à la fabrication de masques pour les besoins personnels ou à plus grande échelle pour  les soignants, les  accompagnateurs de vie.

Les maisons ont subi un grand nettoyage sans demi-mesure : rangement, tri dans les placards, nouvelle déco.

 

            Mais l’absence des amis, de la famille, les rires, les cris, les câlins aux petits enfants ont terni tout cet enthousiasme dans certaines demeures. Les actuels dispositifs de communication n’ont pas comblés le manque de vie qui s’est fait ressentir, bien que habitants de la campagne avons été privilégiés.

La suppression des offices religieux nous a attristés. Malgré la retransmission des messes par les moyens modernes, la fête de Pâques a été bien triste et le manque de rassemblement pour la prière  a fait naître en nous une sensation de détresse.

 

          Pendant ces semaines éprouvantes nous avons vécu d’une autre manière, parfois  en nous privant de certaines choses  qui nous semblaient jusque-là indispensables.

Mais n’est-ce pas l’absence des autres qui nous a affectés le plus profondément ?

Avons-nous besoin d’une vie si trépidante pour vivre heureux, en harmonie avec soi-même et avec les autres ?

 

         Saurons-nous « tirer « des leçons de tout cela ? Espérons que l’après sera différent et que nous saurons garder cet esprit de générosité que nous avons vécu entre nous !

 

Yvette, Odile et Anne Claude