Evangile pour la famille

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Paroisse Saint Kilien en Aubignois

(Diocèse d'Arras)

 

Maison Diocesaine Arras 

qui regroupe trente trois villages du doyenné de l'Artois.

 

33 EGLISES POUR 33 VILLAGES 

 

SAINT LEGER           62690 AGNIERES

SAINT LEGER                       62127 AVERDOINGT

SAINT VAAST                  62150 BAJUS

SAINTE ELISABETH            62690 BETHONSART

SAINT PIERRE           62690 CAMBLAIN L'ABBE

NOTRE DAME                  62690 CAPELLE FERMONT

SAINT MARTIN                      62127 CHELERS

NOTRE DAME            62690 FREVIN CAPELLE

SAINT GEORGES             62690 HERMAVILLE

SAINT PIERRE           62690 IZEL LES HAMEAUX

NOTRE DAME                   62130 LA THIEULOYE

SAINT LEGER                         62127 MAIZIERES

NOTRE DAME                    62690 MINGOVAL

SAINT MARTIN                        62127 PENIN

SAINT MARTIN           62690 TILLOY LES HERMAVILLE

NOTRE DAME                     62690 VILLERS BRULIN

SAINT ELOI                 62127 VILLERS SIR SIMON

 

 

HISTOIRE   

Saint Kilien d'Aubigny en Artois Évêque missionnaire 
Killian, Kilian, Chillien, Chilianus, Chill - Fêté le 13 Novembre - 
Homonymes: Très souvent confondu (en France) avec St Kilian de Wurtzbourg, évêque de Franconie, compagnon de Colman et Totnan, même époque, fêté le 8 Juillet 
Hagiographie: Dans son « histoire de St Kilien, évêque missionnaire d'Artois – Lille – 1861 – Bibliothèque Nationale de France », A. Cuvillier nous raconte avec une précision de dates la vie de Saint Kilien. Ce document rassemble et recoupe des manuscrits du 8° siècle ainsi que des documents écrits à son époque par des religieux et des historiens. Peu de recherches réelles ont été faites sur ce saint discret, écrasé par un homonyme rendu trop célèbre. Kilien naquit en Irlande (peut-être Écosse, selon Usserius) en 590 environ. Il fait des études profanes et théologiques certainement dans un couvent où il passe tous les degrés de la cléricature, puis la prêtrise. De 626 à 628 (à quelques années très), on le retrouve dans un monastère (?) où il a été élu abbé. Molunus, en interprétant les textes, confirme qu'il a été abbé ayant des cénobites sous ses ordres ou évêque de la ville avec un chapitre. Un matin, un incendie se déclare dans la boulangerie du monastère, Kilien se jette au milieu des flammes, sauve la fournée de pain de ses disciples, éteint l'incendie, sans une brûlure. Ce miracle sera raconté plusieurs centaines d'années après. L’évêque local étant rappelé à Dieu, la population se tourne vers le monastère et porte Kilien sur le siège épiscopal du lieu (?). Par humilité, le saint refuse puis accepte par obéissance à Dieu. Mais sa véritable vocation, c'est de parcourir l'Irlande à l'image des apôtres. Il soigne les uns et guérit les autres toujours dans l'anonymat et l'humilité. Trop populaire le thaumaturge est contraint de s'enfuir. En 628 il manque quelque chose à sa vocation: Rome et les tombeaux des saints Pierre et Paul. Il est reçu par le Pape Honoré 1° (625-638). D'après l'Abbé Destombes, à cette période, Rome attire de nombreux religieux, pèlerins, nobles, Rome mère de toutes les églises, Rome centre de la chrétienté. Kilien intègre un monastère, il est confronté à la règle bénédictine, alors qu'il ne connaissait que celle de Colomban. Il aurait conseillé sa Sainteté... 639, C'est sa période française – Meaux – Il n'a qu'une hâte, retrouver son parent St Fiacre sur son ermitage du Breuil. Ce dernier le présente à son Évêque, Saint Faron de Meaux qui le place dans son monastère de Sainte Croix. En 850, Hildegaire racontera un de ses miracles: alors qu'il déjeune avec le Saint Évêque de Meaux, un échanson laisse tomber une coupe en cristal pleine de vin, qui se brise. Kilien ramasse les morceaux et reconstitue la coupe. En 1372, un chroniqueur anonyme rajoutera que le vin reprit sa place. Il reste un an dans la région, prêchant par monts et par vaux. Il préfère une vie de reclus dans la forêt de Fardille à celle du monastère. Saint Faron le missionne pour ré évangéliser l'Artois. Il part sur le champ en passant par le château d'Eulfes dans le Soissonnais. En l'absence du Comte qu'il connaît, la comtesse encore idolâtre, le reçoit mal et lui conseille de boire à la rivière pour se désaltérer. Rentrant de la chasse, le Comte réclame du vin. L'échanson lui annonce que les tonneaux sont vides, alors que pleins quelques heures avant. Le Comte, en enquête pour un vol, finit par comprendre, le saint est ramené au château, tout le monde s'excuse et la Comtesse est catéchisée. Le Comte d'Eulfes part pour sa terre d'Aubigny. L’Abbé Destombes raconte l'importance de l’Évêché de Cambrai-Arras. Arras n'avait plus d’évêque sur place depuis les dévastations des barbares. Les archidiacres n'en faisaient qu'à leur tête et la foi s'affaiblissait. Des signes de druidisme réapparaissaient en Artois en cette fin du règne de Dagobert. L’Évêque de Cambrai, Saint Aubert, accueille Kilien chaleureusement et prend la Direction d'Arras. Il se rend sans tarder au Château du Bourbon où il retrouve le Comte d'Eulfes qui lui octroie une terre arrosée par la Scarpe, nous informe Ansart. Un oratoire précède une église sous le vocable de St Sulpice. Une source y jaillit miraculeusement d'où une rivière, la Kilienne, s'écoule. . Un petit clergé s'y forme, une communauté se crée. Le nouveau monastère irradie la région et les églises se battissent dans les villages environnants pour accueillir les nouveaux curés. Le christianisme y réapparaît comme du temps de Saint Vaast, le premier apôtre de l'Artois. Il se missionne dans le Boulognais et l'actuelle Belgique. Un siècle avant la grande réforme du clergé, St Kilien met bon ordre dans les mœurs et habitudes de son clergé (célibat des prêtres, condamnation du simonisme...). Il crée une collégiale de clercs et de frères. Revenant de Ste Croix, après s'être entretenu avec son père spirituel Saint Faron, il expire, nous apprend Dusaussay au milieu de ses paroissiens et religieux, ce 13 Novembre 670 
Son culte: Son église à Aubigny en Artois (62690), plusieurs en Belgique, une source à Warlincourt-lez-Pas et seize kilomètres de rivière, la Kilienne, un très ancien culte à Gy (?) près de Briançon. 
Nota: Évêque? Bien que les chroniqueurs des différents siècles ont tendance à se "copier" mutuellement, le manuscrit de Colgan l'affirme. Peut-être s'est-il assis sur le siège épiscopal de la ville inconnue située près de son premier monastère? Même s'il s'est enfui, il reste évêque. On ne défait pas ce que Dieu a créé. Le Pape l'a peut-être nommé évêque itinérant apostolique... Il y en a eu d'autres... Et puis l'abbé d'un monastère ayant des maisons filles, est parfois assimilé à un évêque. Le comte d'Eulfes reste aussi un mystère pour les historiens.. Son hagiographie est née au 8° et 14° siècles. Par des hypothèses, les écrivains locaux du 19° siècle d'Artois et de Flandre, ont largement contribué à sortir Saint Kilien de l'anonymat. 
Et comme disait l'Abbé Lacurie: - Il ne faut pas mépriser les traditions locales, c'est de là que sort la vérité.



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