Journée de relecture et de convivialité
Les animateurs laïcs en pastorale et les secrétaires des mouvements se sont retrouvés au presbytère de Montreuil sur Mer
Voilà quelques jours, les animateurs laïcs en pastorale et les secrétaires au service des mouvements se sont retrouvés au presbytère de Montreuil sur Mer pour une journée de relecture et de convivialité.
S’appuyant sur l’outil de relecture proposé par le service de l’Apostolat des Laïcs sur le site diocésain à la suite de la période de confinement, ils ont partagé sur la manière dont eux et les personnes avec qui ils sont en lien avaient vécu le confinement et sa sortie.
Après avoir partagé le repas et contemplé la nature lors d’une ballade sur les remparts de Montreuil sur Mer, ils ont écouté un extrait de la lettre du Pape François aux mouvements populaires et une chanson de Grand corps malade intitulée « Les effets secondaires ».
Cette chanson se terminant par les mots « et maintenant… », les personnes présentes à cette rencontre ont été invitées à noter sur une grande nappe ce à quoi elles se sentaient appelées à faire à l’échelle individuelle ou collective après cette expérience souvent vécue comme douloureuse du coronavirus et les premiers signes sensibles d’une crise plus importante encore : la crise climatique. Voici ci-dessous, ce qu’ils ont tenu à vous partager sous forme de déclaration.
Et maintenant… (moi)
Je prends soin de moi pour prendre soin des autres.
Je profite de moments simples en famille, avec les amis, avec les collègues.
Je prends le temps de découvrir ce qui m’entoure (beauté de la nature, de l’être humain…).
Je repense ma manière de consommer et de vivre (consommer local, moins de viande, utilisation des transports en commun, covoiturage, vélo…).
Je pratique la devise « moins de biens, plus de liens », j’ai le souci de l’autre et prends de ses nouvelles.
Je me pose, prends le temps de relire, de prier, de célébrer.
Je m’autorise à lâcher prise sans culpabiliser.
Et maintenant… (dans nos mouvements, nos communautés, notre diocèse), il nous faut :
Repartir de l’écoute de la vie des enfants, des adultes que nous parvenons à rejoindre.
Simplifier nos structures et nos organisations : « Aller à l’essentiel et au plus simple ».
Limiter les rassemblements diocésains et favoriser le local et la proximité en partenariat avec d’autres.
Prendre le temps de la relecture et du bilan.
Favoriser l’utilisation des locaux vacants pour les personnes en fragilité et leur accompagnement.
Interroger nos choix d’investissements, nos placements financiers, nous donner quelques repères en lien avec les grands principes de la Pensée sociale de L’Eglise.
Et maintenant, comment notre société doit-elle évoluer ? Quelle action politique est nécessaire ?
Produire selon les besoins réels et consommer autrement : de la qualité, en proximité.
Permettre à tous un développement raisonné.
Prendre en compte l’utilité sociale dans la rémunération.
Rémunérer justement le travail.
Être responsable et rendre les autres acteurs/responsables à tous les niveaux (Eglise, société, entreprise…).
Favoriser le vivre ensemble : espace pour tous, plus de jardins dans les villes.
De la nature pour tous.
Et maintenant… Tout n’est pas écrit, à nous d’agir !