Dimanche 12 février 2012

 

PAS SANS L’AUTRE


Tel était le thème du dimanche de la santé de cette année, célébré en l'église de Vimy.


« Si tout homme est notre frère, d’autant plus celui qui est le plus faible, celui qui souffre et celui qui a besoin de soins doivent-ils être au centre de notre attention ; afin qu’aucun d’eux ne se sente oublié ou marginalisé ». Message de Benoît XVI pour la journée des malades.

 

La messe des Familles coïncide avec le dimanche de la Santé. Ce dimanche de la Santé est une journée importante, qui rend visible dans chaque Diocèse, la mission portée par la Pastorale de la Santé et, à travers elle, celles et ceux qui visitent les malades.


Comme chaque deuxième dimanche du mois, les enfants du caté et leur catéchistes ont étudié l’Evangile du jour : «  La purification du Lépreux ». Pour accueillir les participants, un panneau avait été disposé à l’entrée de l’église : un chemin avec des empreintes de pas. Chaque enfant a reçu une image avec la prière sur le thème de l’année. La procession avec les professionnels et les bénévoles de la santé a ouvert la célébration. Sur les marches de l’autel ont été déposés une blouse d’infirmière et un bol avec son pilon de pharmacien, ainsi que de petites pancartes sur lesquelles étaient inscrits les noms des différents services de la Pastorale de la Santé. Dans son homélie, Monsieur l’Abbé a expliqué aux enfants et à l’assemblée, la signification et la fonction du S.E.M., de la MAPAD, de l’Hospitalité de Lourdes. Il a souligné l'importance des personnes engagées auprès de nos frères et sœurs malades. La prière universelle a été lue par Olivier, infirmier, accompagné de sa fille, servant d’autel. La célébration s’est terminée par la lecture de la prière écrite par l’Abbé Hubert Renard :

 

« Il suffit de peu de choses pourtant
Pour redonner cœur à ces frères souffrants :
Le regard d’un passant, la prévenance d’un soignant.
Du voisin qui, simplement, dit bonjour,
Au travailleur social qui recommence jour après jour,
ils sont légion à être reliés par l’amour.
Ils puisent aux sources de la vie,
et, ensemble, cheminent avec tes enfants meurtris. »

 

Et n’oublions pas ce que l’on peut offrir de plus intime, de plus généreux : c’est de son temps. « J’étais malade et vous m’avez visité ».

 

A.I. Olejniczak