Dimanche de la Santé
Le dimanche de la Santé dans la Paroisse des Quatre Evangélistes du Ternois
Dimanche de la santé.
La Pastorale de la Santé est très active au sein de la Paroisse des Quatre Evangélistes. Plusieurs célébrations, pour la dimanche de la Santé, se sont déroulées dans les maisons de retraite puis à Pernes et à Bours.
Nous nous sommes inspirés du livret de la Pastorale de Santé pour les préparer. Une procession avec le lectionnaire (Livre liturgique contenant les lectures), quatre lumignons déposés au pied de la Vierge Marie ainsi que l’affiche du dimanche de la santé.
A Bours, au cours de ce Dimanche de la Santé, M. Jean-Marie SAUVAGE, a offert aux paroissiens un très beau tableau de la Vierge et l’Enfant qu’il a peint. Après sa bénédiction par notre prêtre la toile a trouvé sa place dans l’église.
Léa B. est bénévole depuis longtemps dans cette équipe de la Pastorale de Santé.
Quelle est l’origine de votre engagement ?
Mon papa est décédé quand j’avais 11 ans. Cela m’a beaucoup marqué. J’ai vécu dans une famille très unie où nous avions un grand respect envers nos ainés. J’ai soigné ma mère et mes beaux parents pendant 11 ans. J’ai ressenti leur détresse face à la fin de vie. Chacun d’entre nous est confronté, un jour ou l’autre, à la souffrance, la maladie ou à la mort. Ces événements douloureux me bousculent et confortent mon regard de compassion envers les personnes âgées ou malades.
Comment exprimez-vous cette compassion ?
La Pastorale de santé est pour moi l’équipe idéale pour faire du bénévolat. Nous sommes accueillis, attendus dans les maisons de retraite. La confiance s’installe avec les résidents autour d’une conversation, d’un signe, d’un sourire, puis viennent les confidences familliales. J’ai mal au cœur pour les résidents qui n’ont jamais de visite. Je respecte beaucoup ces personnes devenues dépendantes. La compassion est une qualité de cœur qui nous permet d’aimer celui qui souffre. Elle est pour moi un don, une vocation.
Que diriez-vous aux autres ?
Parfois, la maladie arrive de manière inattendue. Cela nous montre combien nous sommes fragiles. Quand on souffre dans son cœur ou dans son corps, on est heureux d’être soutenu.
Merci à tous les bénévoles pour leur dévouement !
Odile et Les Communicant(e)s de la Paroisse