Soixante cinq bénévoles participent à un Freeze !

Délégation du Pas de Calais

Nous étions en effet nombreux, ce jeudi 7 novembre 2013, sur la place de la Gare à Lens.

 

Le but de cette mobilisation éclair ?

 

Freeze secours catholique Freeze secours catholique   Interpeller l’opinion publique sur la précarisation des publics rencontrés par le Secours Catholique en insistant cette année sur les thèmes de l’emploi et du chômage. Cette action forte s’est en effet déroulée le 7 novembre, jour de la publication du rapport statistique du Secours Catholique. L’édition 2013 de cette étude est centrée sur les questions de l’emploi et du chômage *.

 

Comme en témoigne ce rapport, la pauvreté continue de s’étendre, et les chiffres de l’année 2012 sont alarmants. Ainsi dans le Nord-Pas-de-Calais, nous avons reçu près de 39 000 ménages en situation de pauvreté, soit une augmentation de plus de 10 % par rapport à 2011. Parmi ces personnes, 45 % sont au chômage et 43 % en inactivité (à la retraite, étudiant, sans droit au travail reconnu, inaptitude pour raison de santé ou personne au foyer). Les familles rencontrées dans ces situations se retrouvent ainsi face à de multiples fragilités : financières, morales, familiales…

 

Face à cette réalité, les délégations du Nord-Pas-de-Calais du Secours Catholique ont souhaité donner la parole aux personnes rencontrées, par le biais de témoignages qui ont été exposés lors du freeze du 7 novembre. Cette « mobilisation éclair », d’une durée de 5 minutes, avait pour objectif de démontrer que nous sommes tous égaux face aux accidents de la vie. À partir de ce constat nous avons souhaité mettre en lumière la parole des personnes rencontrées, en exposant des visages et des témoignages. Loin de l’immobilisme et de la résignation, c’est toute la solidarité et la force des acteurs du Secours Catholique qui ont ainsi été mises en avant.

 

Merci à tous ceux et à toutes celles qui sont venu(e)s ou qui se sont associé(e)s à nous.

 

* Secours Catholique, Statistiques d’accueil 2012. Emploi : quelle place pour les plus pauvres ?