Origine des Chemins de Croix
Connaissez-vous les Chemins de Croix dans les Eglises Locales de notre Paroisse des Quatre Evangélistes du Ternois et leurs origines?
Regardons-nous encore les chemins de croix ?
Ils sont présents dans toutes nos églises or, souvent par habitude, nous ne les voyons plus, nous n’y prêtons plus attention. Ils peuvent être en plâtre peints, en bois sculptés ou peints, en pierre, très expressifs ou au contraire épurés. Pourtant, ils ont été créés pour nous aider à prier et à méditer sur la Passion du Christ, particulièrement le Vendredi Saint.
Souvent ces chemins de croix ont été réalisés grâce aux dons de paroissiens
Ce sont les franciscains qui aux XIVe et XVe siècles ont imaginé le chemin de croix, comme d'ailleurs la représentation de la crèche de la Nativité. D’abord dans les rues de Jérusalem où depuis le IVe siècle de nombreux fidèles se rassemblaient la semaine sainte pour commémorer la passion du Christ. Pour les chrétiens qui ne pouvaient pas se rendre en Terre Sainte, les franciscains ont eu l'idée de leur proposer de vivre ce chemin de croix chez eux comme s'ils étaient à Jérusalem. L'itinéraire de Jésus était évoqué par des tableaux, des sculptures, des croix, dans les églises ou sur les chemins afin de permettre à tous les fidèles de prier et de méditer.
Au début, le nombre des "stations" et les épisodes qui les illustraient, étaient variables. C'est au 18ème siècle que leur nombre s'est fixé à quatorze « tableaux » qui représentent les étapes bien définies, du chemin parcouru par Jésus lors de sa montée au calvaire. 3 stations ne correspondent pas à un épisode évangélique de la Passion (les 3 chutes de Jésus, sa rencontre avec sa mère et celle avec Véronique) mais viennent de diverses traditions.
Depuis la construction d’un chemin de croix à Lourdes en 1958, on trouve parfois une quinzième station ‘’la pierre roulée devant le tombeau’’ «avec Marie dans l’espérance de la Résurrection ».
Ces quatorze stations ont souvent toutes en commun une croix et sont généralement disposées, depuis l’extrémité Est de la nef Nord, jusqu’à l’extrémité Est de la nef Sud, en passant par l’Ouest. Ce circuit, inversé par rapport à la circulation habituelle dans une église, montre que le parcours ainsi balisé est étroitement associé à la mort et ne sera pleinement accompli que dans l’expérience de la mort, au sens fort du terme. Dès lors, le chemin de croix se fait habituellement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, bien que cela ne soit pas une règle absolue.
« Celui qui veut marcher derrière moi, qu'il se renonce lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive. » (Mt XVI, 24). De même, pour les chrétiens, c’est un chemin qui les prépare à une expérience de participation à la nature divine, ce qu’est le véritable sens du sacrifice de la croix.
La pratique du chemin de croix est particulièrement fréquente lors des vendredis du carême et plus encore, le vendredi saint. Elle a bien souvent un caractère communautaire, étant accompagnée de divers chants et prières, dont la séquence du Stabat Mater Dolorosa. Cependant, il s’agit d’abord d’une pratique personnelle et privée. Les orthodoxes quant à eux organisent, le Vendredi Saint, la procession de l’Épitaphe.
Les Communicants de la paroisse
Quizz : Reconnaissez-vous les chemins de croix de vos églises locales?
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