Mercredi des Cendres en paroisse
Ce Carême s’annonçait particulier cette année encore. Mais l’attente était grande de revivre un moment fort en paroisse. Quelle que soit la situation, l’appel à la conversion reste le même pour les communautés chrétiennes. Il est d’autant plus fort que la solidarité est devenue une nécessité pressante, dans un contexte où on pourrait céder à la tentation du repli sur soi.
Adultes, enfants et jeunes étaient invités à Brebières pour se mettre en route ensemble vers Pâques malgré les limitations dues aux contraintes sanitaires.
Les parents avaient reçu la proposition d’un court dialogue en famille avec leurs enfants sur le sens du Mercredi des Cendres et du Carême.
Dans son homélie l’abbé Bernard Denis a échangé avec les enfants et les jeunes présents sur les trois mots-clés de l’Evangile du jour : l’aumône, la prière, le jeûne, à l’aide d’exemples concrets. L’aumône, ce peut être un sourire adressé à un SDF dans la rue ; la prière, c’est tout simplement parler à Dieu qui nous écoute ; le jeûne, comme le dit un enfant, ne pas manger quelque chose qu’on aime bien, en pensant à ceux qui manquent de tout, en particulier de nourriture… et tout cela dans le secret : c’est une affaire de cœur.
L’abbé Bernard Denis a conclu en annonçant la démarche de Carême des deux paroisses dont il a la charge. Elle suivra celle que propose le CCFD : « Nous habitons tous la même maison » pour nous remettre en question et réagir vis-à-vis d’une création de plus en plus malmenée … « que nous empruntons aux générations suivantes ».
Il a rappelé cette prière du XIVème siècle :
Christ n’a pas de mains,
il n’a que nos mains pour faire son travail aujourd’hui.
Christ n’a pas de pieds,
il n’a que nos pieds pour conduire les êtres humains sur son chemin.
Christ n’a pas de lèvres,
il n’a que nos paroles pour mettre les hommes et les femmes debout à ses côtés.
Nous sommes la seule bible que le monde lit encore.
Nous sommes le dernier message de Dieu écrit en actes et en paroles.
Anne-Clotilde Garenaux