Messe de prémices de Frère Joseph Pio LABALETTE

Messe de prémices de Frère Joseph Pio LABALETTE

messe de premices 2 messe de premices 2  Le  mercredi 14 juillet 2021 en l’église Sainte Saturnine de Sains lez Marquion fut célébrée la messe de prémices de Frère Joseph Pio LABALETTE. Après avoir passé 10 ans en Italie,  il fut ordonné prêtre le jeudi 8 juillet 2021 en l’église du Sacré Cœur à Rome.  Celui-ci a souhaité célébrer sa première messe en France dans le village natal de son grand père M Raymond LABALETTE.

La communauté paroissiale était heureuse de participer à cette célébration. Dans son mot d’accueil notre curé le Père Sébastien Roussel remarqua que les messes de prémices sont de plus en plus rares de nos jours.

A la fin de la messe, le Frère Joseph Pio donna  à celui ou celle  qui le souhaitait une bénédiction personnelle, et remis à chaque personne une image d’ordination représentant St Joseph

 

 

Voici le témoignage de Frère Joseph Pio sur son parcours et sa vocation:

 

Bonjour je suis le frère Joseph Pio, franciscain de l’Immaculée. Le 8 juillet dernier j’ai été ordonné prêtre par les mains de son excellence Calogero La Piana, Salésien et évêque émérite de Messine en Sicile. 

J’ai quitté la France en 2011 après avoir cheminé avec la communauté de l’Emmanuel, je sentais en fait en moi la volonté de me donner totalement au Christ mais je ne savais pas comment et où le faire. Après avoir fais un pèlerinage sur les traces de Padre Pio, puis à Rome et à Cassino, j’ai été conduit dans un couvent de mon institut et j’ai immédiatement décidé d’intégrer le postulat en été 2012. J’avais 25 ans et j’étais séduit par la radicalité de la vie de Saint François et de tous les saints franciscains au service de l’évangile. Je voulais également vivre une spiritualité mariale et le Père Maximilien Kolbe m’en a donné la possibilité.

Une fois terminé le postulat à Bosco Ai Frati en Toscane, j’ai fait mon noviciat à Tarquinia et j’ai prononcé mes vœux en 2013. Suivirent deux années de formation en philosophie à l’Antonianum, université franciscaine de Rome; puis une année de pastorale en Sicile; et enfin trois année de théologie à la Grégorienne. L’an dernier je complétais ma formation par un diplôme en pastorale familiale pour être à même d’affronter les problématiques concrètes sur le terrain, et je recevais la même année le diaconat après avoir prononcé mes vœux définitifs.

 

Ma famille m’a toujours soutenu dans mon choix et encouragé jusqu’au sacerdoce, ce qui n’étais pas évident en soi. Je proviens d’une famille pratiquante mais moi même j’ai vécu une conversion radicale en Angleterre où j’étais étudiant, qui m’a ramené au Christ et fait sortir du monde séculier. 

 

La vie communautaire m’avait attiré puisque je voyais des jeunes joyeux et en même temps décidés. La joie d’être entre frères et le partage de la vie quotidienne sont une consolation et en même temps un mode de vie chez les franciscains. Je voulais également vivre une vie au service de l’évangile et pouvoir le proclamer comme missionnaire, plutôt que d’être rattaché à un diocèse ou à une abbaye, avec le vœu de stabilité.

 

Pour ma part, mon parcours n’a pas été linéaire, mais que j’ai reçu la force de persévérer dans la vocation.

 

Je voudrais encourager tous les jeunes qui se posent la question de la prêtrise à persévérer dans leur recherche du Christ. Les chemins sont nombreux et tout est possible. Il y a aujourd’hui une attention mise sur la qualité de la formation et  l’Eglise est consciente de son devoir de former des hommes capables de discernement et de zèle pastoral, puisque l’époque le requiert.

 

Je suis très optimiste sur le passage historique que nous traversons: l’humanité a les ressources humaines et spirituelles pour affronter cette période. L’Eglise propose une doctrine véritablement « sociale » que doit  permette de réunifier l’humanité autour de Jésus - Christ, et je suis convaincu que le rôle de Marie n’est pas un détail en plus, ou une spiritualité seulement pour les catholiques. De même qu’un corps peut résister dans le désert 40 jours sans manger, l’esprit aussi aura un même degré de résilience.

 

Je vous invite à prier le Dieu des miséricordes et des miracles de nous envoyer de saints prêtres, beaucoup de saints prêtres, parce qu’un troupeau sans pasteur ne peut pas se diriger. Que le Seigneur vous accompagne et vous garde sur votre chemin, et particulièrement les jeunes et les anciens. 

 

Ave maria ! Pace e bene

Fra Joseph Pio de la Sainte Famille

Article publié par Eric Catteau - Christ Sauveur • Publié • 1724 visites