Octave de Noël
Pour la première fois dans le Bruaysis, des messes sont célébrées entre Noël et nouvel An
Du latin octavus : « huitième ». Les grandes fêtes des Israélites étaient célébrées une semaine entière, et le jour octave clôturait solennellement les festivités. On lit, dans le Lévitique, les prescriptions suivantes : « Le quinzième jour du septième mois, il y aura pendant sept jours la fête des Tentes pour Yahvé. Le premier jour, jour de sainte assemblée, vous ne ferez aucune œuvre servile.
Pendant sept jours, vous offrirez un mets à Yahvé. Le huitième jour, il y aura pour vous une sainte assemblée, vous offrirez un mets à Yahvé. C’est jour de réunion, vous ne ferez aucune œuvre servile » (23, 34-36 ; cf. 2 Ch 7, 9).
Dans la liturgie de l’Église, le jour octave est aussi le « huitième jour » clôturant une Solennité, mais le mot « octave » désigne également toute la durée des huit jours de célébration. Seules, les Solennités de Noël et de Pâques ont actuellement une octave ; le jour octave de Noël est, le 1er janvier, Solennité de Marie, Mère de Dieu ; le jour octave de Pâques est le dimanche in albis (voir Aube), ou dimanche de Quasimodo, ou deuxième dimanche de Pâques.
Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés