Un lieu de réflexion et d'action : CEAS

Le centre d'étude et d'action sociales audomarois

CEAS PHOTO CEAS PHOTO   Sous le sigle CEAS, réunis en association,  une vingtaine de membres,  tous passionnés de leur région, non contents d'être attentifs à la vie économique et sociale du Pays de Saint-Omer, veulent jouer un rôle dans l'amélioration de celle-ci par des rencontres publiques, des infos transmises aux médias et leur propre publication, au sein d'un regroupement régional,  d'une revue appelée « Savoir ».

 

Laissons à son président, Alex Hochart, le soin de nous en dire plus sur l'origine et  la raison d'être de l'association.

« Les CEAS s'appelaient, à l'origine, « secrétariats sociaux », un mouvement d'Eglise né au XIX e siècle. Au milieu des années 60, dans une volonté d'accueillir toutes les personnes de bonne volonté au delà de leurs croyances, l'appellation « centre d'étude et d’action sociales » a vu le jour, basée sur la conviction que la justice, outil d'égalité, précède le caritatif, dépasse le paternalisme, l'assistanat. Son origine dans l'Audomarois remonte à cette époque, avec l'abbé Jean Wattez.

Le but de notre CEAS, comme des 5 autres du Nord-Pas de Calais (les six CEAS se retrouvent au sein d'une union régionale, l'URCEAS, dont le siège est à Lille), est d'être un lieu d'écoute des besoins et des aspirations non ou peu prises en compte, un lieu de prise de parole, de rencontre. Hors de tout enjeu de pouvoirs, il veut favoriser la collaboration entre des acteurs locaux et partenaires afin de participer au développement de notre région. »

 

Pas un café-philo

 

N'allez pas croire que, lors de leurs réunions, les membres du CEAS se lancent dans de longues discussions philosophiques sur la situation de notre région puis se quittent après avoir « refait le monde », comme on peut le faire au zinc du café du coin. Une fois le doigt mis sur un problème, une fois une action jugée possible, ils se mettent à l'ouvrage. Depuis quatre ans, trois actions principales ont été mises sur pied :

A la suite du premier plan de reconversion d'Arcopal, ils ont lancé une étude puis une réunion publique. Elle a été suivie d’interviews de « spécialistes » de l'économie locale, responsables de la Chambre de Commerce et industrie, de Saint-Omer développement, de la Mission locale, de l'université et du Pays de Saint-Omer. Interviews largement divulguées par le biais de la revue Savoir.

        Ils ont pris position en faveur des TIG (travaux d'intérêt généraux) et travaillé avec les juges d'application des peines et les services de probation et de l'enfance.

Tout récemment, une centaine de personnes ont participé à leur soirée-débat sur l'agriculture locale, son évolution, sa capacité à créer des emplois et les rapports entre paysans et citadins qui ont choisi de vivre à la campagne. Un « Savoir » sur ce sujet sort en ce mois d'avril.

 Jean-Paul Chavaudra

 

Contact CEAS : Alex Hochart, 18 route de Licques 62500 Zudausques