Divorcé - Nullité

 

DIVORCES-REMARIES

 

Accueil des divorcés-remariés

L’Eglise reconnaît la souffrance des personnes qui ont vécu l’épreuve d’une séparation et qui se trouvent dans l’impossibilité de contracter un nouveau mariage religieux dans leur construction d’un nouveau foyer.
Néanmoins pour aider ces personnes à vivre chrétiennement un nouvel engagement matrimonial qu’ils ont pris à la mairie, une célébration d’accueil et de bénédiction est possible aux conditions élaborées par les Services diocésains de la Pastorale Familiale de Lille-Arras-Cambrai de Mars 1998.
 
Il est possible d’accueillir ce nouveau projet par un temps de prière. Mais la prière demandée « ne pourra pas prendre la forme d'une célébration qui présenterait les signes extérieurs d'un mariage sacramentel». Ce sera une prière privée, amicale et familiale. Il demeure absolument clair que cet accueil ne peut être en aucun cas considéré comme une nouvelle célébration de mariage à l’Eglise.
 
On pourra proposer un temps de prière aux conditions suivantes :
- le lieu : pour éviter toute ambiguïté, il serait préférable que le temps de prière se fasse au domicile de la famille ou dans une salle communale.
- le moment : il vaut mieux éviter le jour du mariage civil. Cependant des raisons pratiques peuvent rendre difficile ce choix. Dans ce cas, il est préférable de situer ce temps de prière avant le mariage à la mairie.
- les participants : famille proche, amis intimes.
le contenu : on évitera tout cortège et sonnerie de cloches qui sont le signe d’une convocation publique. Il n’y aura naturellement pas d’échange de consentements, de bénédiction des alliances, de signature de registre et de vêtement liturgique.
 
Extrait du texte « personnes divorcées et divorcées-remariées » - Services diocésains de la Pastorale Familiale de Lille-Arras-Cambrai . Mars 1998.
 

La nullité d’un mariage

 
Dans certaines situations, l’Église reconnaît la nullité d’un mariage.
Les personnes divorcées qui estiment leur mariage susceptible d’être déclaré « nul » ont le droit de s’adresser à l’Officialité diocésaine pour lui soumettre l’examen de leur doute.
 
Qu’est-ce que la nullité d’un mariage religieux ?
La validité du mariage religieux repose sur le consentement libre donné à l’autre conjoint, devant Dieu, lors de la célébration. Il peut arriver que, malgré les apparences, il manque quelque chose à cet engagement. Par exemple :
- le consentement n’était pas totalement libre.
- un des conjoints a refusé un des éléments essentiels du mariage (fidélité, indissolubilité, fécondité)
- un des conjoints n’était pas en aptitude à l’époque de son mariage pour s’engager dans une union stable pour toute sa vie (par exemple manque de maturité).
Une enquête est réalisée par l’Officialité (Tribunal ecclésiastique) qui constatera ou non la nullité d’un mariage.