Emmaüs en fête.

Les 25 ans de la Communauté Audomaroise.

25 ans d\ 25 ans d\   

 

 

 

 « Alors là, pour une belle fête, c’était une belle fête ! »…

Le compagnon appuie ses dires d’un geste énergique de la main.

Même si, en ce lundi matin 13 octobre, lendemain des deux jours

de fête à Emmaüs Saint-Omer,  il faut enlever podium, panneaux, projecteurs, tables, chaises… son enthousiasme n’est nullement retombé.

 

 

 

 Une fête, une vraie fête de famille où compagnons et salariés, administrateurs et vendeurs bénévoles avaient convié leur public, le large public de leurs « clients », les habitués des ventes de la semaine et des grandes ventes exceptionnelles. Ils avaient invité aussi les élus de la région à venir découvrir ou redécouvrir le « phénomène » Emmaüs, là où des hommes redonnent un sens à leur vie en redonnant vie à des objets que l’on pensait usagés.

 

                           Les cuistots, levés très tôt

 

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 Tous les ingrédients d’une fête réussie y étaient. Les cuistots, des compagnons bien sûr, levés tôt, très tôt, samedi matin, avaient confectionné un nombre varié et impressionnant de toasts et gâteaux.

 Les albums-photos, ces albums de souvenirs que l’on égrène quand on fête un anniversaire, étaient grand ouverts sous la forme de deux expos. L’une retraçait l’histoire de ce quart de siècle. L’autre, exposition de photos prises l’été dernier à la communauté par Elisabeth Houzeaux, photographe audomaroise, était saisissante de naturel et d’humanisme.

 

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 Pas de fête sans musique : dès le samedi soir, un bal folk

avec les musiciens de Folkamusette, réunissait dans des gigues

et rondes endiablées, compagnons et bénévoles.

Le groupe de danses folkloriques La Bagarnette

et l’orchestre des « Blues Band Emmaüs »,

composé de musiciens et chanteur de la communauté,

remettaient ça le dimanche après-midi.

 

 

 

 Même si le plus grand nombre des 9000 personnes environ qui sont passées par les stands de vente réorganisés et approvisionnés par les bénévoles pendant toute la semaine précédente, étaient venus uniquement pour faire des affaires, beaucoup ont senti, ce jour-là, que la fête d’Emmaüs était celle d’un groupe uni par la même volonté de solidarité car, comme disait l’abbé Pierre :

 

« On n’est jamais heureux que dans le bonheur que l’on donne. Donner c’est recevoir ».

(Jean-Paul Chavaudra)

Article publié par Chantal Guyot - Saint Benoît en Morinie • Publié • 3984 visites