Sion avant l'heure- Saint-Omer
Quand les soeurs de Notre Dame de Sion succèdent aux soeurs de Ste Catherine de Sion.
C'est immédiatement après la guerre de 1870, que les religieuses de Notre Dame de Sion vinrent s'établir rue courteville, dans la vaste maison des demoiselles de Folard et Hermant qui y avaient fondé un orphelinat pour les jeunes filles de condition modeste. Elles y resteront plus de cent ans.
Hasard de l'Histoire, les soeurs de Sion ne furent pas les premières de ce nom à prier sur ce lieu.
L'année 1580 vit l'établissement des soeurs de Sainte Catherine, dites de Sion, sur la paroisse St Sépulcre. Le couvent se situait le long de la rue Désiré Didry et s'étendait des n°34 au n°50 de la rue courteville jusqu'à une ruelle aujourd'hui disparue, qui coupait le lycée Notre Dame de Sion en deux.
Cette communauté, avant de franchir les remparts de Saint-Omer, s'était installée en 1433, dans les faubourgs du Haut-Pont.
Quatre ans après leur arrivée en ville, en 1584,
l'évêque Jean Six consacra la chapelle du couvent et les religieuses sollicitèrent l'autorisation d'être cloîtrées. A la Révolution, les soeurs de Ste Catherine furent dispersées. En 1791 elles étaient trente religieuses de choeur et cinq converses. Les révolutionnaires prirent possession du couvent et y établirent une fonderie.Ce sont dans ses creusets que finirent la plupart des cloches de la ville, transformées en pièces de monnaie, sonnantes et trébuchantes...
Sur ce plan de St Omer datant de 1773, le n°123 désigne l'Hôpital Général, le 107 l'Eglise St Sépulcre, le 109 la
rue de Courteville et le 111 le couvent de Ste Catherine.