Vers le « denier de l’Eglise »

Au cours du siècle dernier, et notamment après le Concile Vatican II, nombreux ont été les laïcs, venus se mettre au service de l’Eglise, pour exercer des fonctions administratives de gestion ou d’animation pastorale. La majorité d’entre eux sont des bénévoles, mais d’autres sont nécessairement salariés.

 

C’est pour tenir compte de cette évolution, que le « denier du culte », ainsi dénommé par référence aux seuls ministres des cultes (prêtres et évêques) est devenu, en 1989, « le denier de l’Eglise ». Cette évolution ne doit pas faire oublier la nécessité impérieuse du « Denier de l’Eglise »: ce sont les fidèles et eux seul qui procurent à l’Eglise ses moyens financiers. Or, entre 2010 et 2012, les ressources grâces au denier ont baissé de 6.67% (2 830 133.17 euros en 2010 contre 2 641 377.09 euros en 2012).

 

Le budget des personnes (Salaires des laïcs, Charges sociales, traitements des prêtres etc) s’élevait en 2012 à  3 485 773.25€. Or le denier n’a rapporté que 2 641 377.09€. Il a donc fallu puiser sur d’autres ressources, mais cela ne peut durer.