Donner un "quart d'heure"

Pour l'abbé Pierre

 

En sept 2002, lors de sa venue à la communauté de  St-Martin-au-Laërt pour inaugurer la plate-forme Emmaüs International Abbé Pierre et Maxime Becque  © Emmaüs
En sept 2002, lors de sa venue à la communauté de St-Martin-au-Laërt pour inaugurer la plate-forme Emmaüs International
En sept 2002, lors de sa venue à la communauté de St-Martin-au-Laërt pour inaugurer la plate-forme Emmaüs International© Emmaüs

 

Dans le hall de l’hôtel de ville, à Saint-Omer, ce mardi 22, la communauté d’Emmaüs invitait toutes « les personnes de bonne volonté » et le grand public à venir commémorer avec elle l’anniversaire du décès de l’abbé Pierre.

Une exposition illustrait les deux principaux passages de l’abbé dans l’Audomarois, en 1990 et 2002, et l’évolution de la communauté, de nos jours.

Passé en boucle pour permettre au public de venir « marquer le coup » puis repartir, un court-métrage de 16 minutes, intitulé « Renaître à Emmaüs », dont une partie a été tourné à la communauté audomaroise, voulait démontrer que chaque objet issu des ramassages et dons, réparé, « remis sur pied » avant d’être revendu, participait à la « réparation »  à la remise sur pied du compagnon qui l’avait restauré.

Profitant de cette journée nationale pour interpeller à nouveau les hommes politiques mais aussi nous tous, Emmaüs avait pris pour slogan  « Aidez-nous à disparaître, agissez ». Un des compagnons, choqué sur le coup par la formule exprimait peu après ce qu’il en avait compris : « Au fond, ouais, si Emmaüs n’existait plus cela voudrait dire qu’on aurait tous une maison, un boulot, une femme et des enfants »…

                                            

Audo-tri

« Nous dénonçons ce qui ne va pas, mais tentons aussi d’apporter des solutions », commente Jean-François Chaumette, responsable de la communauté. Il y a eu le logement dans les années 50 - toujours hélas d’actualité-  il y a l’emploi aujourd’hui. C’est dans cette optique que nous avons créé Audo-tri, une structure d’insertion. Deux de nos activités, la récupération des textiles et celle du film plastique génèrent suffisamment d’économie pour créer de l’emploi. Aussi est-ce dans ces créneaux que nous nous sommes lancés. Cinq personnes en insertion sont salariées à l’atelier textile et six au plastique. 2008 devrait voir trois emplois supplémentaires pour les deux secteurs."                        J-P Chavaudra

 

Article publié par Chantal Guyot - Saint Benoît en Morinie • Publié • 7208 visites