Aider et non pas remplacer les parents

Avec l'AAFP, association de l'aide familiale populaire de l'Audomarois.

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« J'attends un enfant. J'ai besoin d'un soutien à la maison pour les tâches ménagères. L'aide d'une professionnelle me permettrait d'être plus disponible pour mes deux premiers enfants. »

« Mère seule, je suis à bout... Ah, si une professionnelle venait à mon domicile. Elle m'aiderait pour mon enfant qui a des difficultés scolaires et aussi pour préparer les repas... »

La liste serait bien longue des situations où l'AAFP (association de l'aide familiale  populaire) de l'Audomarois est appelée à jouer son rôle. Un rôle qui a d'ailleurs évolué depuis la création du  service des travailleuses familiales à Saint-Omer, en 1947.

 

« Il s'agissait alors de « coups de main », d'aide matérielle après les années de guerre. Pas de machines à laver électriques à l'époque, pas d'électroménager, explique Bernadette Dedecker, directrice de l'association. Dès les années 80, notamment avec la signature d'une convention tripartite CAF, Conseil général et AAFP, notre façon de travailler a évolué. En plus des travaux ménagers, il s'agit de valoriser le potentiel éducatif des parents et les aider à s'approprier des comportements nouveaux. »

Contrairement à d'autres associations qui se rendent aussi chez les personnes âgées, l'AAFP ne va que dans les familles d'enfants de moins de 16 ans. « Accompagner particulièrement des familles où il y a des difficultés ou carences éducatives, faire avec et non à la place de... » ajoute le vice-président de l'association et ancien président Jean-Claude Roussel.

 

Un large rayonnement

 

Le personnel de l'association comporte 19 techniciennes d'intervention sociale et familiale (TISF), 4 auxiliaires de vie sociale, plus 4 personnes pour l'administratif. La présidente est depuis 2006, Madeleine Dubois, dans l'association depuis 33 ans.

Leur rayon d'action couvre un cercle dont Aire, Febvin-Palfart, Eperlecques et Lumbres sont les limites. Au regard de la participation horaire demandée, selon les revenus, (de 0,30 E à 12 E environ, déductibles des impôts), une large palette des familles se trouvent concernées : « Toute mère de famille qui vient de subir une intervention chirurgicale peut avoir besoin d'une auxiliaire de vie », commente Mme Dubois.

L'AAFP n'emploie que du personnel diplômé. Après 2 ans de formation niveau 4, les TISF peuvent réaliser des activités quotidiennes mais aussi des actions éducatives, du soutien scolaire, etc. Les auxiliaires de vie (9 mois de formation, niveau 5) n'interviennent pas là où il y a des difficultés éducatives.

Autre signe d'adaptation, l'AAFP organise des actions regroupant plusieurs parents accompagnés de leurs enfants. Elle leur propose de créer ou rejoindre des ateliers « parents-enfants ».

Une technicienne les anime mais ce sont les parents qui proposent : atelier-cuisine, marché de Noël… Dernière  action récente, les ateliers « d'éveil du tout-petit ».