Chez les élèves des écoles Notre-Dame.
"La générosité n’attend pas le nombre des années..."
Tandis que leurs camarades terminaient leur récréation du matin, ce lundi de mi-janvier, ils sont arrivés deux par deux, les représentants de chacune des 18 classes de l’école Notre-Dame Enclos.
Dans le réfectoire les attendaient Delphine Lefebvre, leur directrice, ainsi qu’Elisabeth Delvaux et Marie Devigne , membres de la Société de Saint-Vincent-de-Paul
Un grand moment pour ces enfants de la maternelle au CM2 : celui de remettre aux vincentiennes le fruit de leur collecte de denrées alimentaires effectuée à l’occasion de l’Avent. Chaque année, en effet, en temps d’Avent et de Carême, l’école initie une action en faveur d’une association caritative. Sous le regard ravi de « l’Ange gardien », une longue table regorgeait de boîtes de conserves, paquets de pâtes ou de riz, plaques de chocolat, confitures et autres petits pots d’aliments pour bébés. Heureux de les offrir « à d’autres enfants » de familles défavorisées accompagnées par cette association audomaroise, les enfants ont d’abord expliqué leur geste : « c’est pour des enfants… parce que leurs mamans n’ont pas assez de quoi leur donner à manger »…. « alors, vous allez leur apporter des choses qu’on a données pour eux ». En effet, toutes ces denrées seront triées et réparties dans les familles qui en ont le plus besoin parmi la soixantaine aidées par la Société et qui comptent une grosse centaine d’enfants.
Quelques temps auparavant, ce sont leurs petits camarades de CM1 et CM2 de l’école Notre-Dame Griffon qui avaient, à l’initiative de leurs catéchistes, rapporté à l’école moult friandises, bonbons et paquets de biscuits à l’intention de ces mêmes enfants défavorisés. Suite au témoignage de Marie, lors d’une de leurs rencontres de catéchèse, ils avaient décidé de participer, par ce geste de partage, à la distribution de friandises organisée par la Société de Saint-Vincent-de-Paul lors de sa traditionnelle fête de fin d’année (St-Nicolas).
Deux beaux gestes qui méritent d’être relatés et prouvent, s’il en est besoin, que les valeurs de partage, de solidarité, d’attention aux autres et notamment aux plus pauvres sont largement inculquées et déjà bien ancrées chez les plus jeunes générations.
Qu’ils en soient ici remerciés et félicités.