Les collégiens de l'aumônerie à Belval

30 jeunes, 2 jours, 1 abbaye : beaucoup d’émotions !

Belval Belval  

Une trentaine de jeunes collégiens de l’aumônerie de St Omer ont vécu un temps fort à l’abbaye de Belval.  Deux jours  sur les pas de St Paul, entre rires et silence. 
Récit dans la peau d’une participante : « Dis-moi Paul, et si tu nous racontais ce que tu faisais avant d’écrire toutes ces belles lettres ? Il paraît que tu as vécu une sorte de reconversion professionnelle assez radicale ? » C’est à peu près comme ça que ça commencé, samedi midi, en arrivant à l’abbaye de Belval. Habillés de grandes tuniques, deux de nos animateurs nous ont rejoué l’histoire de la conversion de Saul, enfin celui qui est devenu Saint Paul Apôtre. Là, j’ai mieux compris le bouleversement qu’a représenté Jésus dans la vie de Paul. Ensuite, nous sommes partis en petits groupes pour une randonnée à travers champs, en nous interrogeant sur les rencontres qui ont pu, nous aussi, changer notre vie. L’après-midi est passée très vite, et, après le repas, il était déjà l’heure des complies : la prière du soir pour les sœurs cisterciennes-trappistines de l’abbaye. Elles chantent bien, c’est reposant, mais difficile de les suivre !
Le soir, on a tous présenté un talent aux autres. J’avais préparé un tour de magie. Beaucoup ont joué d’un instrument, chanté ou dansé. Il y a même eu une dégustation de cookies maison, puis une démonstration de tricot et d’origami ! C’était très animé : au fond, on est tous doués pour quelque-chose. Pour nous calmer, et rendre grâce à Dieu pour cette journée, nous sommes allés prier à l’oratoire St Joseph, dans la forêt. talents.jpg talents.jpg  
Je me suis levée pour assister aux laudes, la prière du matin. 7h30 : c’est tôt pour un dimanche ! Heureusement, ce n’est qu’une fois par an ! Après le petit-déjeuner et une séance de gymnastique très active, nous étions parfaitement réveillés pour le témoignage de sœur Marie-Rose. Elle nous a expliqué sa vocation : elle a choisi Jésus comme deux amoureux se choisissent pour se marier. C’est l’homme de sa vie, tout simplement ! La matinée s’est achevée avec la messe. Surprise : Mgr Jaeger, notre évêque, était là ! Il a même mangé avec nous.
A la fin de ce week-end bien chargé, l’abbé Jean-Marie Rauwel est venu nous expliquer le sacrement de réconciliation. Je l’ai fait, mais je vous répéterai pas ce que j’ai dit ! Le plus dur, après deux jours de rire, de prière, de jeux, de réflexion, c’était de trouver le mot juste pour résumer tout ça. Je n’en ai pas trouvé, mais je sais que j’en veux ENCORE !

Article publié par Chantal Guyot - Saint Benoît en Morinie • Publié • 2553 visites