Orfèvrerie

Fiches n°2 et 3

    Fiche n°2

Décembre 2006

Orfèvrerie

                                                                   

De nombreuses pièces d’orfèvrerie ont leur place dans nos églises :

 

Ø      Burettes et plateau : 2 flacons, souvent en verre, posés sur un plateau ;

Ø      Calice : vase sacré servant à consacrer le vin ;

Ø      Patène : petite assiette qui reçoit l’hostie et qui accompagne le calice ;

Ø      Ciboire : vase sacré muni d’un couvercle, utilisé pour la conservation des hosties :

Ø      Plateau de communion : n’est plus utilisé. Il servait à recueillir toute partie d’hostie qui serait tombée pendant la communion ;

Ø      Cloche ou clochette : sert à annoncer les temps forts de la messe ;

Ø      Ostensoir : sert à exposer l’hostie que l’on met dans la lunule, lors de l’adoration ; 

Ø      Thabor : pupitre servant à surélever l’ostensoir ;

Ø      Boîte à hosties : récipient pour conserver les hosties non consacrées ;

Ø     Encensoir : coupe pour recevoir l’encens à couvercle percé de trous et suspendu par 3 chaînettes. Il sert lors de l’offertoire et les obsèques ;

Ø      Navette : récipient à couvercle qui renferme la réserve d’encens ;

Ø      Seau à eau bénite : accompagné d’un goupillon ;

Ø   Chandeliers : par paire ou autre. Ils sont disposés à côté de la croix d’autel. Le chandelier pascal, plus grand, est disposé de Pâques à la Pentecôte, dans le chœur ; Ø     

 

 

 

 

 

Tous ces objets doivent être répertoriés et photographiés.

 

Attention : Il existe des « orfèvres » peu recommandables, qui vous proposent des restaurations onéreuses et pas exécutées selon les règles de l’art. La CDAS met à votre disposition une note d’entretien, ainsi qu’une liste officielle d’orfèvres.

 

 

Mise en garde 

 

 Des gens du voyage, dont l’un se présente sous le vocable de “monsieur Bogdane”,  proposent leurs services aux paroisses. Ils se disent orfèvres et prétendent nettoyer et rénover les objets sacrés en métal. Cette prestation nécessite un matériel important dont des nomades ne peuvent disposer. Les calices, ciboires, crucifix ou autres qui leurs sont confiés, sont simplement passés dans un bain d’acide. En conséquence, une couche de métal argenté est définitivement ôtée : sur le coup, le métal prend un aspect brillant, comparable à du neuf. Mais cette nouvelle jeunesse est très éphémère. Les manques ne sont pas comblés par du métal. Pire, le vieillissement se trouve être accéléré.

 

 

Les prix demandés sont exorbitants : huit mille euros pour une quinzaine de pièces qui seront simplement décapées. (La réparation d’un calice chez un vrai orfèvre est facturée en moyenne quatre cents euros).

 

La Commission Diocésaine d’Art Sacré ne cautionne pas le démarchage d’orfèvre à domicile. 

En cas de besoin, elle vous indiquera les références d’un orfèvre patenté.

 

Depuis septembre 2006, une procédure judiciaire est en cours, mais il est nécessaire d’obtenir d’autres renseignements que ceux recueillis par la gendarmerie. Les personnes (curés ou trésoriers) susceptibles de fournir d’autres renseignements peuvent prendre contact avec la Commission Diocésaine d’Art Sacré ou l’Econome diocésain, M. Benoît SCACHE.