L'ange doré de la cathédrale d'Arras

Après 94 ans de voyage, l'ange retourne à la cathédrale.

Les petites-filles du soldat britannique accueillis à la cathédrale    

 

MrsFiana Crinall et Mrs Kemp remettant l'ange doré à Michel Tillie. L'ange doré  © CDAS
MrsFiana Crinall et Mrs Kemp remettant l'ange doré à Michel Tillie.
MrsFiana Crinall et Mrs Kemp remettant l'ange doré à Michel Tillie.© CDAS
Mrs Christina Kemp et Mrs Fiona Crinall sont venues à la cathédrale le lundi 22 août restituer le petit ange doré (cf. Newsletter du joyel N°4). Cet ange a été trouvé par leur grand-père Alexander Davidson dans les ruines de la cathédrale en 1917. Il l'a emporté dans son sac en Allemagne lorsqu’il fut capturé en France près d'Albert  en 1918. Les allemands ne lui ont jamais repris. Rentré en 1919 en Angleterre, il a  gardé précieusement l'ange.

 

 

Lundi 22 aout 2011: l'ange retourne à la cathédrale L'ange doré  © CDAS
Lundi 22 aout 2011: l'ange retourne à la cathédrale
Lundi 22 aout 2011: l'ange retourne à la cathédrale© CDAS
Ces  petites filles ont souhaité restituer l’objet à la cathédrale  en mémoire de leur grand-père et aussi de tous les soldats morts durant la Grande-Guerre.


Lundi 22 août, elles ont été accueillies par l’abbé François et l’abbé Varlet, ainsi que par des membres du Joyel et un représentant des Bâtiments de France. Le presse locale était aussi présente pour rendre compte de cette histoire aux arrageois.
 

L'ange doré en bronze L'ange doré  © CDAS
L'ange doré en bronze
L'ange doré en bronze© CDAS
L’ange est en réalité plus important et plus lourd que le laissait supposer la photo, en bronze, il est percé des pieds à la tête. Certainement est-il accroché le long d’une tige... L'ange à la cathédrale

 

Le Joyel a choisi de consacrer une vitrine aux objets rapportés par les familles des soldats du Commonwealth. A côté de l’ange doré, est posée une croix sculptée dans le bois des ruines de la charpente cathédrale. Elle a été rapportée en 2005 par la famille du soldat Frederick James Miles en 2005. Dans la vitrine, vous trouverez aussi un bout de marbre du maître autel de la cathédrale récupérer par les troupes Britanniques en juin 1916.
 

Les deux sœurs, émues, ont raconté l’histoire de leur grand-père parti en guerre à l’âge de 26 ans. Lui, qui a été blessé à la hanche, ne parlait que très peu de cette guerre épouvantable et préférait raconter à ses petits-enfants l’histoire de l’ange qui lui a porté bonheur.

Article publié par Ouvertes Eglises • Publié • 3994 visites