Ciné débat a Saint omer
le 19 novembre prochain, la Mission Ouvrière , le mouvement des Chrétiens en Monde Rural s'associent à un collectif d'associations locales pour proposer la projection du film "une fois que tu sais" écrit et réalisé par Emmanuel Cappelin .
Ciné-débat Le vendredi 19 novembre à Ociné Saint-Omer
voici ce que l'on peut lire dans le journal de l'Independant du Pas de Calais sous la plume de Mr Guillaume Rose pour annonocer cet evenement :
"Une fois que tu sais...":Changement climatique, épuisement des ressources... Pour certains, l'effondrement de notre civilisation industrielle est inévitable. Parmi eux, des experts et des scientifiques tels que Pablo Servigne, Jean-Marc Jancovici ou Susanne Moser, qui appellent à une action collective et solidaire pour préparer une transition la plus humaine possible. Le réalisateur Emmanuel Cappellin est allé à leur rencontre en 2020 pour nous livrer un documentaire qui soulève des questions. Et maintenant que l'on sait, on fait quoi ?
« L'effondrement de notre société est inévitable. »
C'est en proposant une diffusion de ce documentaire" Une fois que tu sais", le vendredi 19 novembre à Ociné qu'un collectif d'associations souhaite ouvrir le débat sur le monde d'après. « Avec la crise écologique, on emploie des mots très forts comme effondrement », reconnaît Patricia Bernard, de la Mission ouvrière. « Mais on travaille sur cette prise de conscience que l'effondrement de notre société est inévitable. Mais une fois que l'on sait ça, qu'est-ce qu'on fait ? »
Les organisateurs, membres de collectifs comme la Mission ouvrière, Chrétiens en monde rural, la Confédération syndicale des familles ou XR Rébellion reconnaissent que la prise de conscience n'est pas facile, et nécessite d’être accompagné. « C'est pourquoi il y aura un temps pour échanger et discuter après la diffusion du documentaire. » Qu'est-ce qui est essentiel dans notre vie quotidienne ? Pour quoi faudra-t-il se battre ? Y a-t-il encore de la place pour l'être humain ?
« On veut apporter une touche d'espoir. »
« Il faudra pour ça passer par le collectif », avance Anne Josnin, militante d'XR Rébellion. « Il est important d'unir nos forces et de faire prendre conscience aux politiques qu'il faut plus de justice. Il ne faut pas sauver notre petit confort, mais œuvrer pour tous. »
« Le pape François appelle à une option préférentielle pour les pauvres », rappelle Patricia Bernard. C'est pourquoi elle adhère à des idées comme celles de Pablo Servigne, « chantre de l'entraide. » « Il présente un scénario catastrophe, et on n'en ressort pas forcément avec une note positive. Mais on veut y apporter une touche d'espoir. »
Cette touche d'espoir, ce sont toutes les initiatives qui sont en train de germer sur l'Audomarois, que des bénévoles vont présenter à l'issue de la séance sous la forme d'un petit « marché ». La MAS audomaroise, épicerie sociale de la rue de Dunkerque, des adeptes de jardins partagés, de SEL (système d'échange local), d'achats groupés, des centres sociaux... Si des associations se sentent dans cette mouvance, elles sont invitées à se rapprocher des organisateurs.