Après deux ans, un autre visage de l’Eglise se dessine…Funérailles dans le Béthunois
Depuis Pâques 2005, se sont 31 bénévoles qui se relayent pour assurer les funérailles sur nos deux paroisses : St Joseph en Béthunois et Ste Marie en Alloeu. En 2006, 129 funérailles ont été célébrées. Le ministère de compassion que le prêtre et les laïcs se partagent dans une collaboration différenciée, est un très beau ministère. Après un discernement et une formation de 2 ans, ces laïcs ont été envoyés en mission personnellement et collectivement pour trois ans renouvelables.
Pour travailler en Eglise, il leur est demandé de faire la relecture humaine et spirituelle de leur mission, régulièrement en équipe, et avec le prêtre et la responsable en pastorale. Nous leur devons beaucoup de respect pour le dévouement, le temps passé. A l’occasion, sachons les remercier et les encourager...
Ces équipes contribuent par leur service gratuit à faire vivre l’Eglise puisque que la cérémonie des funérailles à un coût qui est versé à la Paroisse et va pour plus de la moitié au diocèse. Remarquons l’importance de tous les acteurs qui contribuent à un office : les personnes qui préparent et rangent l’église, les chorales, les organistes, celles qui font la quête. Ils sont nombreux les baptisés à l’œuvre dans nos paroisses. Les charismes des uns et des autres sont différents, les services dans l’Eglise sont variés.
Notre évêque lors de ses dernières orientations, le 13 mai 2005, demande que « l’accompagnement au cimetière soit fait par un membre de la communauté chrétienne. Veillons à une bonne collaboration avec les Pompes funèbres, chacun gardant sa responsabilité spécifique. » Collaborons avec les différents services laïques : chacun exerçant sa vraie place. Je suis heureuse d’accompagner les différentes équipes des paroisses sur le doyenné du Béthunois : plus d'une centaine de personnes sont à l’œuvre. Beaucoup ont commencé, il y a plus de dix ans : il y a eu des décès, des départs. Là comme ailleurs un renouvellement est nécessaire pour que la charge soit moins pesante. Il est primordial que des bonnes volontés se fassent connaître à une personne de l’équipe d’accompagnement, au prêtre, à moi-même : ensemble, nous discernerons les possibilités de formation et d’engagement…
Rappelons nous toujours : l’Esprit Saint nous précède dans toutes nos démarches, visites, dans notre vie quotidienne, et c’est avec le Christ que nous sommes en marche vers nos frères. C’est en vivant pleinement notre appel personnel que nous pourrons éveiller d’autres vocations.
Bernadette Lieven