Les chapelles de nos villages (suite 2)
Les chapelles de nos villages (suite 2)
Au bord de la route de Guémy à Clerques, une construction de pierre blanche, au toit de tuiles, est dans un état de total abandon vide, sans porte : c’est la chapelle de Cousinette, autrefois dédiée à Jésus flagellé.
Elevée vers 1820, elle porte de nombreux graffitis, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur : 1819-1826-1860. La statue a été volée. On a délaissé peu à peu cet oratoire isolé, l’un des plus attachants du parcours.
Nous sommes sur la commune de Bonningues-les-Ardres où peu de personnes connaissent encore la petite chapelle au bord des champs.
Clerques
L’église à tour centrale et le semeur immortalisé dans son geste rituel nous ouvrent la route vers Audrehem.
Sur la D 223, venant de Journy, une grande et belle néo-classique avec péristyle et fronton denticulé, portant en cartouche la date de 1864, vient d’être dégagée des ronces et orties qui l’envahissent.
Elle est maintenant visible de la route et on peut y accéder.
Appartenant en indivision à plusieurs familles, l’édifice a souffert d’un manque d’entretien et il a fallu placer la statue de Notre Dame des Sept Douleurs à l’abri.
Les deux autres chapelles du village sont moins anciennes.
Notre-Dame de Lourdes date de 1949, elle a été bâtie en témoignage de reconnaissance, par la famille propriétaire de la ferme, et a servi de reposoir lors des processions, jusque dans les années 1960 : c’est une chapelle ouverte aux passants.
Au hameau du Poirier
Saint-Joseph a été construit vers 1920 par la famille Anquez-Caillant.
C’est l’oratoire aux murs crépis, qui se ferait oublier, si la tante de la famille, si soucieuse de son entretien et son fleurissement, ne lui avait pas tout simplement attaché son nom : nous sommes devant la chapelle de Mademoiselle Anquez.
Un lieu de pèlerinage à Sainte-Thérèse a été créé en 1929, par la famille Lorgnier, originaire de Normandie, vouant un culte à la carmélite de Lisieux, la famille décida de construire, après la canonisation de Thérèse Martin en 1925, un ensemble religieux dont elle confia la conception à l’architecte audomarois Vandenberghe.
Une grande chapelle, un campanile, un auvent avec autel de plein air furent édifiés pourpermettre de grands rassemblements des fervents de sainte Thérèse. La chapelle Romano-Byzantine, brique et silex, mur crème et plafond de bois, abrite une châsse, la sainte vénérée habillée par les carmélites de Saint-Omer. Elle en présente d’autres effigies, expose des photos et des ex-voto, très fréquentée entre les années 1930 et 1960, le “lieu de l’Ardrésis” appartient aujourd’hui au comité Sainte-Thérèse et reste remarquablement entretenue.