Les chapelles de nos villages (suite 3)
Licques
Les chapelles de nos villages (suite 3)
Licques

On lisait jadis sur la corniche en bois de chêne surmontant la porte :
Si l’amour de Marie
En ton coeur est gravé
N’oublie pas en passant
De lui dire un Ave.
La chapelle a été incendiée, puis rétablie sans l’inscription. Brûlée à nouveau durant la guerre 1914-1918, elle fut restaurée en 1919 par Monsieur et Madame Denis-Hochart, puis en 1936-1937 par Monsieur et Madame Denis-Callart. En 1960, ces derniers édifièrent la façade en brique avec une niche pour abriter Notre-Dame du Bon Secours. La statue fut volée en 1986 avec d’autres statues et objets de valeurs. Aujourd’hui, sur l’autel qui provient de la chapelle du château de Courtebourne figurent diverses statues, en lieu et place de Notre-Dame du Bon Secours. Au fronton, une Vierge à l’enfant est surmontée d’une plaque sur laquelle on peut lire : “Notre Dame du Bon Secours, priez pour nous.”
Le 15 août, on vient encore en procession à la chapelle, on la visite. Elle est le symbole de vie et résurrection.

La dévotion à Notre Dame des Ardents était attestée en 1917 par une inscription sur les murs :
“Vous guérissez les ancêtres du mal des ardents
Préservez nos enfants du mal de la soie.”
L’édifice actuel présente Notre Dame de Lourdes, sur un autel nappé de blanc, et saint Joseph posé simplement sur le sol, mais sainte Apolline reste le vocable de la chapelle.
F. Blot