Saint-Benoît Labre et Saint François : regards croisés à Amettes.
Dimanche 5 octobre, le sanctuaire d'Amettes organisait dans le cadre de son programme du jubilé une rencontre autour des figures de Saint-François et de Saint-Benoît Labre. Retour sur cette journée à laquelle le réseau Noé s'est associée.
La Création était au cœur de cette journée jubilaire. C'est Philippe, ami franciscain qui a lancé la journée par une méditation où il a mis en parallèle les parcours et spiritualité de saint François d'Assise et saint-benoît par rapport au thème de la journée et le mois de la création. "Jésus nous invite aujourd’hui à regarder la création : les oiseaux, les fleurs, la beauté simple du monde qui nous entoure. La nature est une école de confiance, une catéchèse silencieuse. Deux saints nous montrent comment vivre cette parole : saint François d’Assise et saint Benoît-Joseph Labre. Deux vies pauvres, mais remplies de lumière. Deux chemins différents, un seul amour : celui du Christ à travers la création…François avait ce regard pur qui reconnaît dans chaque créature une sœur sortie des mains de Dieu. La création devenait miroir de l’amour de Dieu.
Benoît-Joseph, le pèlerin silencieux, a vécu la nature dans la simplicité du chemin. Et pourtant, une même lumière les unit : ils ont vu dans la création une école de Dieu. François a loué le Créateur dans la beauté et la joie. Benoît-Joseph l’a trouvé dans l’humilité et la poussière. Tous deux nous rappellent que la nature est sacrée : elle n’est pas un simple décor, mais un lieu de rencontre avec Dieu."
Puis ce fut le temps de la célébration : "Seigneur, nous te rendons grâce pour le don de la création et pour l’exemple de saint François, qui a su reconnaître en chaque créature un frère ou une sœur. Saint Benoît-Joseph Labre, pauvre parmi les pauvres, nous rappelle que la création est un don pour tous."
L’après-midi, divers ateliers étaient proposés à la trentaine de personnes présentes. Stéphane Leleu a animé une marche méditative de 5km, certains ont réfléchi à l’intérêt d’une haie sèche démarrée au fond du terrain, d’autres ont construit des nichoirs, des hôtels à insectes, appris à reconnaitre les chants des oiseaux et participé à un temps d’expression artistique.
Puis, tous ont planté un tilleul et prié autour de ce dernier. Une superbe journée, active, créative, pleine de sens et de spiritualité, qui devrait être reconduite l'an prochain.
Valérie Courquin