Nous connaissons les faits et gestes de la sainte par la Vita, écrite en latin, 18 ans après sa mort par un auteur anonyme. Il rapporte la prophétie de l’évêque d’Auxerre, saint Germain. Alors que Geneviève est encore une petite fille, il s’adresse à ses parents Severus et Gerontia : « – Cette enfant est-elle votre fille ? – Elle est nôtre, Seigneur. – Heureux êtes-vous d’être les parents d’un tel rejeton ! Elle sera vénérée. Savez-vous qu’à sa naissance, il y a eu une grande joie parmi les anges et que cet évènement a été célébré avec allégresse ? Elle sera grande devant le Seigneur. Admirant sa vie et sa conduite, beaucoup s’éloigneront du mal […] et reviendront vers le Seigneur ; ils obtiendront la rémission de leurs péchés et les récompenses promises par le Christ. »

 

Elle est née à Nanterre vers 420. Alors qu'elle a sept ans, l'évêque saint Germain d'Auxerre, de passage, la remarque et la consacre à Dieu. C'est dans le monde qu'elle mènera sa vie consacrée. En 451, les Huns menacent Paris. Geneviève persuade les parisiens affolés que les Barbares n'attaqueront pas la ville et qu'il est inutile de fuir. En effet Paris est épargné. Puis ce sont les Francs qui viennent l'assiéger. Geneviève s'échappe par la Seine et va quérir du ravitaillement jusqu'à Troyes. Plus tard, elle jouit de la confiance des rois francs et obtient d'eux la grâce des condamnés. Elle se lia d'amitié avec sainte Clotilde. Sa réputation est telle qu'elle se répand jusqu'en Syrie où saint Syméon le Stylite, du haut de sa colonne, se recommande à ses prières. Elle passera sa vie à secourir les pauvres et guérir les malades.

Elle est la patronne du diocèse de Nanterre où elle est née.

Femme forte, paisible et de grande autorité, femme qui sut rétablir l'ordre et la paix de la cité au cours des pires épreuves, Geneviève reste un repère et un exemple pour tous les gendarmes dans leur labeur, en même temps qu'elle intercède pour eux. (https://nominis.cef.fr/contenus/saint/355/Sainte-Genevieve.html )