Denier de l’Eglise 2011

Lancement de la campagne denier 2011

Le denier, c’est parti ! Plus de 4 tonnes d’enveloppes et de dépliants “Denier de l’Eglise” ont été distribués auprès des collecteurs de paroisses, à Arras et à Condette, le 15 février dernier.

 

Faut-il le rappeler, le denier, c’est la contribution volontaire et non passagère des chrétiens pour que les prêtres et salariés du diocèse puissent être rétribués pour assurer la vie chrétienne dans le diocèse. Les frais en personnel sont une charge importante dans le budget, 4,18 millions d’euro : traitement des prêtres, frais de résidence en long séjour pour les prêtres ainés, salaires et charges sociales des employés laïcs (animateurs laïcs et pastorale et personnel administratif), soutien aux mouvements, sans oublier les frais de formation nécessaire pour toutes les personnes, salariées et bénévoles pour qui l’annonce de l’Evangile, la célébration des sacrements et la solidarité avec les frères sont au cœur de leur existence. Le denier assure un peu plus de la moitié de ces charges.
Ces deux rencontres furent l’occasion de présenter quelques aspects concrets de la réalité “denier de l’Eglise”, grâce à la présentation de l’enquête menée auprès des donateurs.

 

Prés de la moitié des donateurs ne sont pas des pratiquants réguliers ; 9 sur 10 sont des personnes seules ou en couple sans enfant à la maison ; Il y a une sur-représentation du rural et une sous-représentation des villes moyennes. L’âge moyen de ceux qui ont répondu à l’enquête est de 71 ans. Le souci actuel est de pouvoir fidéliser davantage les donneurs et rejoindre d’autres personnes plus jeunes. Il faut noter une augmentation de la moyene par don : de 82,60 € en 2008, on est passé à 98 € en 2010. Mais dans le même temps, le nombre des donateurs a diminué (28213 en 2010, pour 33 259 en 2008 Diverses causes peuvent expliquer la baisse des ressources du denier : d’une part l’âge des donateurs, d’autre part la moins grande présence de prêtres dans les paroisses (la présence des animateurs salariés et bénévoles pour assurer les services de l’Eglise semblerait faiblement reconnue, malgré leur nombre et leur qualité). Enfin, la conjoncture économique et les “turbulences ecclésiales” ont pu favoriser une désaffection et limiter les effets des prospections. Il faut cependant continuer et élargir le cercle des personnes prospectées hors églises.

 

Outre les enveloppes pour les collectes, les prélèvements automatiques sont en hausse, de même le don en ligne qui décole (doublement entre 2009 et 2010). Ces moyens de contribution directe rendent moins agréables et peuvent démotiver les démarchages “à domicile” effectués par les collecteurs. Les services diocésains s’efforcent d’offrir une meilleure visibilité, un nouvel affichage, mais cela ne suffira pas si, dans le même temps, on se contente d’une seule visite par an avec une enveloppe à la main. Or, pour que l’Eglise continue sa mission, il importe de solliciter et décider des nouveaux à donner.
 

Les 19 et 20 mars prochains aura lieu le lancement officiel de la campagne 2011 du denier, après la conférence de presse donnée à Lille conjointement par les évêques de Lille, Arras et Cambrai le 17 mars. 

 

Pour sa part, le diocèse de Lyon lance sa campagne denier avec humour sous forme de vidéo.
 

Article publié par Emile Hennart - Maison d'Evangile • Publié • 3833 visites