Fauquembergues
Mercredi 1er mars, mercredi des Cendres, premier jour du carême. En début d’après-midi une célébration ouverte à tous cible plus particulièrement les jeunes.
En prenant la direction de l'église de Fauquembergues deux questions me trottent dans la tête « Combien d'enfants, y participeront ? » Première surprise la nef centrale de l'église est pleine ou presque.
Et surtout : « Comment parler à des enfants de 10-12 ans du carême et des cendres ? » Une demi-heure plus tard j'avais la réponse. Un premier chant avait donné « le ton ». Le carême est devenu: « Car aime » ? Abandonné les notions négatives qui collent, peut-être encore, à ce temps du carême pour une invitation à … aimer !
Et les cendres deviennent alors, non plus un rappel morbide d'une fin de vie mais, signe des cendres, des choses qui ressemblent à de la poussière, sans consistance, et qui viennent polluer notre capacité d'attention aux autres.
Quarante jours avant Pâques, quarante jours au cours desquels jeunes et moins jeunes sont invités à repérer, dénicher, toutes ces inconsistances dans leur vie et à revenir vers l'essentiel.
Bravo Béatrice, bravo l'abbé Alglave. Effectivement, avec des mots simples, accessibles à tous, enfants et adultes, vous avez réussi à épurer cette célébration pour revenir au cœur de la foi et de l'Evangile. Vous avez supprimé au maximum les mots, les phrases insignifiants ( insignifiants, dans le sens perte de sens et non pas sans importance) pour des enfants, pour des jeunes, pour des adultes éloignés de l’Église voire même pour des pratiquants réguliers qui récitent sans s'interroger quant à la signification des mots. N'est-ce pas une démarche essentielle pour notre Église du XXI° siècle ?