Dimanche de la Parole de Dieu

La foi provient de l’écoute, et l’écoute est centrée sur la parole du Christ

26 janvier.  Dimanche de la Parole de Dieu

La foi provient de l’écoute,

et l’écoute est centrée sur la parole du Christ

(Pape François, Motu proprio Aperuit illis instituant le Dimanche de la parole de Dieu, n°7)

 

Evangeliaire ordination Evangeliaire ordination  

 

 

Le troisième dimanche du Temps ordinaire a été désigné par le pape François « Dimanche de la parole de Dieu », souhaitant ainsi valoriser plus encore que de coutume, « la célébration, la réflexion et la proclamation de la parole de Dieu ». Certes, nous le faisons chaque dimanche, et dans chaque liturgie, chaque célébration sacramentelle. Mais une telle invitation est avant tout pédagogique, pour appeler les fidèles non seulement à prendre au sérieux la parole de Dieu, mais à accueillir pour eux cette « parole de vie ».

 

En ce dimanche, de façon particulière, il sera utile de souligner sa proclamation et d’adapter l’homélie pour mettre en évidence le service rendu à la parole du Seigneur. (…) Il est fondamental, en effet, de faire tous les efforts nécessaires pour former certains fidèles à être de véritables annonciateurs de la Parole avec une préparation adéquate, comme cela se produit de manière désormais habituelle pour les acolytes ou les ministres extraordinaires de la communion. Les prêtres en paroisse pourront trouver la forme la plus adéquate pour la remise de la Bible, ou de l’un de ses livres, à toute l’assemblée, afin de faire ressortir l’importance d’en continuer la lecture dans sa vie quotidienne, de l’approfondir et de prier avec la Sainte Écriture, se référant de manière particulière à la Lectio Divina.2

 

Dans notre diocèse, nous disposons déjà de quelques outils :

— le dossier « Dimanche, parole en fête » pour ce jour-là est disponible (si vous ne l’avez pas, adressez-vous au Service diocésain de catéchèse (SDC), à la maison diocésaine d’Arras) et offre une belle opportunité de déployer la liturgie de la Parole de ce jour ;

— on peut aussi, selon les situations, s’appuyer sur l’un ou l’autre dossier « Dimanche autrement » (disponibles également au SDC) ;

— ce dimanche pourrait être aussi l’occasion de remobiliser les fidèles pour les Maisons d’Évangile…

 

On peut aussi, comme le demande le pape, valoriser la proclamation des Écritures, leur appropriation et leur méditation :

— amener le lectionnaire en procession, avant la première lecture, porté par le diacre depuis le fond de l’église jusqu’à l’ambon où il le remet au premier lecteur. Il peut être accompagné de deux personnes portant des cierges allumés qui seront tenus de chaque côté de l’ambon durant toute la liturgie de la Parole jusqu’à l’acclamation à la fin de l’Évangile.

Pendant la procession, on peut chanter : Ta parole, Seigneur, est lumière, gloire et louange à toi (U 48-75, messe En famille en Église), ou Parole éternelle du Père (U 13-94, dans CNA 219), ou encore Que vive mon âme à te louer…

— le psaume 26 du jour, pourrait être mis en valeur comme réponse à la parole de Dieu reçue dans la première lecture ; les versets pourraient être chantés sur un ton facile, ou même simplement dits, par l’assemblée (par exemple en alternant les deux côtés de la nef). On peut aussi, très simplement, chanter le refrain au début et à la fin, demander à un(e) jeune de dire les versets du psaume, l’assemblée répétant après lui la deuxième et la quatrième ligne de chaque strophe.

— le diacre pourra encenser le livre avant la proclamation de l’Évangile ;

— l’homélie, comme le suggère le pape, revêt ce jour-là, un caractère exemplaire. Elle pourra mettre en évidence ce que fait la parole de Dieu dans la liturgie (on pourrait même y citer tel ou tel passage de Aperuit illis, et commenter cette lettre), et souligner sa force sacramentelle comme le rappelle le pape actuel dans cette lettre (n°2) en citant l’exhortation Verbum Domini de son prédécesseur ;

— la prière universelle qui suit la profession de foi, comprendra au moins une intention pour tous ceux à qui Dieu adresse la parole, afin qu’ils l’écoutent et l’accueillent en vérité, et une intention pour nos frères et sœurs des Églises séparées qui, cependant, partagent avec nous la disponibilité à cette Parole qui agit en eux sous l’action de l’Esprit.

— à la fin de la prière, le prêtre pourrait remettre une Bible ou un Évangile à des membres de l’assemblée (cf. l’étape d’entrée en catéchuménat) comme y invite le pape en les conviant à méditer et à annoncer la parole de Dieu. Il pourrait aussi demander aux catéchistes et accompagnateurs de s’approcher et prononcer une oraison concluant la prière universelle pour leur mission d’annoncer et faire connaître la parole de Dieu à tous (cf. Livre des bénédictions, n°329, p. 94) ;

— enfin, lors de l’envoi, on pourrait aussi prendre la bénédiction solennelle pour ceux qui partent annoncer l’Évangile (cf. Livre des bénédictions, n°341, p. 98).

 

« La parole qui sort de ma bouche – dit le Seigneur – ne me reviendra pas sans avoir accompli sa mission » (Isaïe 55, 11).

 

Philippe Barras,

Pôle Évangélisation et Catéchèse

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