Hommage à l'abbé Pierre Merle
L’Abbé Merle est né à Grenay le 19 avril 1928.C’était le petit dernier d’une famille de 4 enfants.
Son enfance s’est déroulée à Sains en Gohelle avant de partir pour ses études au petit séminaire de Bouvigny Boyeffles puis au grand séminaire d’Arras.
Jésus le regarda ,l’aima…Viens, suis-moi, lui dit-il.
Il a été ordonné prêtre le 6 juillet 1952 et part pour Haffreingues près de Boulogne pour y exercer le métier de professeur de Français et latin.
Après 2 années de professorat, il est affecté à Hénin- Liétard comme aumônier scolaire avant de rejoindre Cauchy à la tour en novembre 1967 pour faire suite à l’Abbé Durtête.
Son installation au presbytère ne fut pas aisée mais il se fait connaître rapidement de la municipalité et du directeur d’école du village.
Très vite adopté par les Cauchois, il y vivra 50 ans et restera toute sa vie en symbiose avec la mairie.
Qui ne se souvient pas de son caractère enjoué, il participe à la vie active du village et n’hésite pas à pousser la chansonnette lors des banquets des anciens. Chacun de nous peut se remémorer un baptême, une communion ,un mariage…
Ses messes furent très appréciées par les adultes comme par les enfants qu’il faisait d’ailleurs participer en leur posant sans cesse des questions.
Il n’était heureux qu’en présence d’enfants. Pendant des années, Il encadrait avec l’Abbé Lorent de Sains en Gohelle ,les jolies colonies de vacances au centre « le Caballou » à Lesconil en Bretagne.
Que dire de l’intérêt qu’il accordait aux enfants du catéchisme. Il était important pour lui que ceux-ci viennent le saluer et il avait un petit mot gentil pour chacun d’eux. Même ces dernières années, il se renseignait auprès des catéchistes du nombre d’enfants présents aux séances et ne manquait d’ailleurs pas de leur rendre une courte visite .
L’abbé Merle savait aussi profiter des bons moments. Tous les ans, il aimait passer un mois de vacances à St Jacut de la mer en Bretagne pour s’y ressourcer et se lier d’amitié avec des résidents.
Il est allé au Maroc, à Jérusalem ,à Rome où il eût le bonheur de rencontrer Mère Térésa. Son dévouement envers l’association « Amour sans frontières » tient d’ailleurs probablement de cette rencontre.
Françoise Plouviez