Notre évêque dans notre toute petite paroisse, dix communes rurales, à peu près 6000 habitants. ; est-ce possible ? Les commentaires vont bon train et peuvent se résumer : « Que va-t-il nous annoncer ? Qu'est-ce qui va nous tomber dessus ? »
Qui avons-nous rencontré ?
Je laisse la parole à quelques chrétiens, pas tous de la paroisse, certains se retrouvant par hasard en présence de ce « visiteur d'un dimanche ».
« Un formidable concentré de leçon de vie sous la forme d'une déclinaison des formes d'amour. Déclinaison qui ne s'est pas contentée de théorie mais qui a approché toute la complexité de la vraie vie de chacun sans oublier des témoignages poignants. » Anne
« Je l’ai trouvé simple, attentif, vrai. J’ai été touchée par le fait qu’il soit proche de nous »
« J'ai ressenti une grande simplicité, ainsi que proximité et écoute » - Françoise
« Après le stress des préparatifs, soulagement : il est à l'écoute. Homélie époustouflante et sans papier ! » - Guiguite
« Des mots simples, réconfortants nous sont arrivés droits au coeur... Ces mots entendus sont surtout formés de sincérité, d'espoir et d'amour. Nous lui souhaitons de continuer sa mission avec la même ferveur que celle qu'il a su nous apporter » - Thérèse et Francine
« J’ai eu la joie, comme tous les fidèles présents d’être accueillie à l’entrée de l’église de Renty par le Père Évêque. Sa présence porte un message de proximité, d’intérêt à faire connaissance avec son diocèse qui me touche. Son homélie y a fait largement référence, l’évangile du jour nous invitant à nous aimer et à aimer l’autre comme nous-même. En tant que croyante sa manière d’appeler à assumer pleinement la responsabilité de l’Église est un signe de droiture et de détermination qui me « booste ». Il est rassurant de sentir que sur le chemin qui nous attend nous serons guides par un berger attentif, porteur de fermeté et d’espoir ». Estelle
« Je reviendrai »
On peut le croire. Qu'aurons-nous à lui dire ?
Dans sa lettre pastorale du 8 septembre dernier, il annonce des visites pastorales.
Dans son homélie* notre évêque nous disait : « La question est de savoir si nous voulons vivre, et pas seulement survivre. Notre société bien souvent ne croit plus qu’il soit possible de vivre et s’enferme dans une survie individualiste et mortifère. Si nous ne voulons pas survivre mais vivre vraiment, alors il n’y a pas d’autre solution que d’aimer. »
Aimer, pas facile ! Jésus nous dit d'aimer nos ennemis. Mgr Leborgne nous interrogeait : Pensez-vous que Jésus soit inique au point de nous demander quelque chose qui nous est impossible ?
Sommes-nous de doux rêveurs, des Bisounours ? Ou croyons-nous que ce soit possible, et alors, que faisons-nous ? Et ça change quoi dans nos vies, et dans ce que nous vivons dans notre paroisse ?
* L'homélie de Mgr Leborgne a été enregistrée. L'intégralité du texte est accessible sur le site de notre paroisse