Le 7 novembre, près de 150 personnes de nos 3 diocèses de Lille, Arras et Cambrai ont accueilli le père Paul-Antoine DROUIN, vicaire général du diocèse du Mans, pour une journée de formation au cours de laquelle ils ont pu découvrir les trésors contenus dans son ouvrage : « Remèdes à la fatigue de croire. »

Une conviction anime l’auteur : tout le monde cherche le Christ ! Il y a donc un enjeu pour les accompagnateurs : qu’ils puissent eux-mêmes dire qui est pour eux le Christ et comment ils en sont amoureux. Leur mission n’est donc pas « d’apprendre » aux personnes en demande qui il est mais qu’à travers eux, leur témoignage, leur manière d’être,  ils le découvrent.

Pour cela, il faut du temps : choisir le Christ, c’est renoncer à autre chose et accepter de conformer sa vie aux appels de l’Evangile. Ce qui est un véritable combat, pour tous, y compris « les vieux baptisés » que nous sommes ! Les scrutins célébrés chaque année viennent nous redire qu’on ne peut sortir victorieux de ce combat sans la force de Dieu.  La vigile pascale est l’occasion chaque année de redire oui à la question posée par le Christ : « Veux-tu cette année encore faire route avec moi ? »

Tout au long de la journée, les participants ont apprécié la vitalité et la profondeur du père Drouin. Cette journée de ressourcement a permis aux uns et aux autres de se sentir parfois bousculés, parfois confortés dans des  convictions ou des manières d’être et de faire ; certaines idées lancées font leur chemin. L’eucharistie célébrée a été l'occasion de rendre présentes toutes les personnes rencontrées et de rendre grâce pour la précieuse mission remplie par les accompagnateurs. Une mission belle et exigeante : « En me voyant, on doit dire : « Puisque cet homme est bon, sa religion doit être bonne. Si l’on demande pourquoi je suis doux et bon, je dois dire : « Parce-que je suis le serviteur d’un bien plus bon que moi. Si vous saviez comme est bon mon Maître Jésus. » Je voudrais être assez bon pour qu’on dise : « Si tel est le serviteur, comment donc est le maître ? » (Père De Foucauld)